Jean-Yann Degrace : le Sprinteur rêve d' une finale mondiale

Le sprinteur Jean-Yann Degrace, qui évolue en Suisse, plus précisément au sein du club Versoix, veut aller au bout de ses rêves. Il sait que sans effort et sacrifice, l’on n’obtient rien. Ses objectifs cette saison demeurent les Jeux de la Francophonie en Côte d’Ivoire  et les Championnats du monde à Londres. Il court toujours derrière les minima.

Racontez-nous votre parcours sportif…
La passion de courir, je l'ai toujours eue et cela depuis tout petit. C’était toujours un plaisir pour moi d’accompagner mon frère Jean-François au stade pour ses séances d’entraînement et les compétitions. J’ai trois autres frères. Eux aussi faisaient du sport, mais pas l’athlétisme. Je me souviens encore de ma première médaille d’or, décrochée lors des championnats nationaux poussin. J’étais aux anges. 

Une compétition qui vous a marqué ?
Mes premiers Jeux des Îles de l’océan Indien à La Réunion en 2015. J’avais décroché la médaille d’argent au 100m.

Votre plus grande déception ?
J’étais content d’être sur le podium, mais déçu d’avoir raté l’or.

Votre source de motivation ?
Je veux réussir et que mes parents, mes frères, enfin toute ma famille, ma fiancée et mes amis soient fiers de moi. D'ailleurs, tout ce beau monde me soutient et m’encourage dans ce que je fais.

La plus belle chose qui vous est arrivée dans votre vie ?
J’ai eu la chance de pouvoir retourner en Suisse. Au fait, j’ai grandi en Suisse, ensuite je suis retourné à Maurice à l’aube de mes 18 ans.

Votre souhait le plus cher ?
Avoir une brillante carrière sportive et plus tard réussir ma vie professionnelle et familiale.

Êtes-vous superstitieux ?
Un peu. J’ai une chaîne que m’a offerte ma mère que je porte toujours. C’est mon porte-bonheur.

Quelle place occupe Dieu dans votre vie ?
Je suis croyant et pratiquant. Je fais ma prière tous les jours et je vais à la messe au moins deux fois par mois.

Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
Qu’aucun enfant dans le monde ne souffre de malnutrition et voir le bonheur sur leur visage.

Ce qui vous attire le plus chez une femme ?
Sa grandeur d’âme.

La politique vous intéresse-t-elle ?
Pas du tout, mais je me tiens informé de tout ce qui se passe. 

Votre péché mignon ?
Le hamburger.

Votre week-end idéal ?
J’accorde beaucoup de valeur à la famille. Mon week-end idéal est de passer un bon moment avec mes proches.

Votre passe-temps ?
La musique et le basket-ball.

Votre artiste préféré ?
Tupac Shakur.

Votre style de musique ?
Rap et RnB.

Vous chantez ?
Je chante pour me détendre, surtout avant la compétition.

Votre plat préféré ?
Spaghetti à la bolognaise.

Votre animal préféré ?
Le chien.

Votre équipe de foot préféré ?
Manchester United.

Vos attentes du sport mauricien ?
Qu’on encadre les jeunes qui ont du talent et du potentiel de briller au plus haut niveau. Il faut qu’on cesse cette hypocrisie de reconnaître la valeur d’un sportif juste lors qu’il réalise des performances. Il faut aussi le soutenir dans les moments difficiles, comme en cas de blessure.

Comment entrevoyez-vous l’avenir de l’athlétisme ?
Il y beaucoup de jeunes qui ont du potentiel de réussir, mais il est important de les encadrer sur le plan sportif, familial et académique.

Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays, quelles seraient vos priorités ?
Bien évidemment les sportifs et le développement du sport dans son ensemble. Je donnerai l’opportunité à nos athlètes de réaliser leur rêve.

Une citation dont vous vous inspirez toujours ?
« Never give up. »

Votre rêve ?
Être en finale d’un championnat du monde ou des jeux Olympiques.