Malgré les menaces de boycott de La Réunion aux prochains Jeux des îles de l’océan Indien, que Maurice accueillera en 2019, le ministre de la Jeunesse et des Sports reste optimiste. Il souhaite qu’un consensus soit trouvé entre les îles et que les sportifs réunionnais soient de la partie.
La Réunion a informé officiellement le Conseil international des Jeux (CIJ) de sa décision de surseoir à sa participation aux prochains Jeux des îles. Elle considère l’article 7.2 de la Charte des Jeux comme discriminatoire à l’égard des Réunionnais et Mahorais. Peut-on connaître votre position ?
Je souhaite de tout cœur que La Réunion soit de la fête. Ce serait vraiment dommage qu’un membre de la famille sportive de l’océan-indien soit absent. La Réunion n’a jamais manqué une édition jusqu’ici. Tout problème a une solution. On peut trouver un consensus dans l’intérêt des sportifs à travers le dialogue. Il est important que tous les pays membres du CIJ soient de la partie en 2019.
Vous avez eu une réunion mardi avec le président du Comité olympique mauricien (COM), Philippe Hao Thyn Voon, qui est également vice-président du CIJ. Qu’est-ce qui en est ressorti ?
J’ai pris connaissance du courrier que le Comité régional olympique et sportif (CROS) de La Réunion a envoyé au CIJ. Philippe Hao Thyn Voon et moi, nous avons discuté de la situation actuelle. Je lui ai demandé de voir dans quelle mesure on peut solutionner le problème. Car je souhaite qu’un consensus soit trouvé.
Pourtant, l’article 7.2 de la Charte des Jeux a été au centre des discussions lors de la dernière réunion plénière du CIJ. La majorité avait déjà tranché…
Je reste optimiste. On peut encore discuter et arriver à un consensus dans l’intérêt des Jeux des îles.
Toujours au chapitre des Jeux, depuis le départ de Georges Chung comme Chief Executive Officer du Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI) en février dernier son remplaçant se fait toujours attendre…
Cela se fera incessamment. Nous sommes en train de finaliser quelques démarches. Le nouveau CEO sera présenté bientôt. N’empêche que le COJI continue d’opérer.
Où on en est avec les préparatifs ?
Le macanisme est en marche. Les choses évoluent dans la bonne direction. Il y a du travail et chacun doit assumer ses responsabilités. Nous organiserons des grands jeux. Nous devons tous mettre la main à la pâte pour relever le défi et faire de cet événement une réussite. Les fédérations ont la responsabilité d’assurer la préparation des sportifs. Notre objectif est de remporter ces Jeux des îles.
Il y a beaucoup de travaux de réfection à effectuer au niveau des infrastructures. Quand est-ce qu’ils vont démarrer ?
Les techniciens effectuent actuellement un constat. Une fois que nous aurons leurs rapports, nous allons faire le nécessaire. Nous n’avons pas de travaux de construction car nous avons déjà les infrastructures. Nous sommes dans le temps.
Par contre, c’est silence radio concernant la construction d’un complexe sportif à Côte d’Or. Le projet a-t-il été abandonné ?
Rassurez-vous, il est toujours d’actualité. Les travaux devront démarrer bientôt.
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