L’équipe du Curepipe Starlight SC.

Le Basket-ball : mettre un panier à tout prix

By Loïc Gangaram Lundi 29 Mai 2017 Sports collectifs , Basketball , O commentaire 0 views

C’est armé de courage que nous nous sommes rendus au gymnase James Burty David, à Trou-aux-cerfs, Curepipe, pour tester le basket-ball. Ce sport, qui est pratiqué partout à travers le monde, a laissé place à notre curiosité pour découvrir de l’intérieur cette discipline qui demande beaucoup de précision. Certes, cela fut très éprouvant, mais on l’a testé afin de la partager au mieux avec vous, amis lecteurs.

C’est avec beaucoup de plaisir que nous a accueillis Andy Tanner, ancien basketteur de la sélection nationale et maintenant coach du Curepipe Starlight Sports Club au gymnase James Burty David pour une séance d’entraînement. Pour mieux ressembler aux autres basketteurs, notre journaliste a enfilé un survêtement et a voulu se prêter au jeu en participant à une séance d’entraînement aux cotés des joueurs confirmés dans la discipline.

L’équipe de Curepipe Starlight est en pleine préparation pour les playoffs de la saison 2017, qui débutent dans quelques jours. Après un brin de causette avec l’entraîneur pour connaître le programme du jour, nous avons débuté par l’échauffement. Comme nous indique le coach, c’est la séance la plus importante d’un entraînement. Cette pratique consiste à réveiller toutes les articulations de notre corps dans un premier temps. Andy Tanner nous a invités à faire quelques lancés.

Comme le Curepipe Starlight prépare massivement les playoffs, nous sommes passés par la suite à la préparation physique. Nous avons fait des allers-retours sur le parquet. Cet exercice s’appelle le « suicide » au basketball. Ce parcours porte bien son nom, qui vient de l’exténuation suicidaire de l’exercice. Tous les trajets doivent se faire en sprint. Aucune retenue, vous devez tout donner. Heureusement que le coach nous a épargnés quelques peu. Nous avons commencé sur la ligne de fond et au coup de sifflet, nous devons sprinter jusqu'à la ligne de fond opposé.  Cet exercise a duré au moins dix à quinze minutes.

Tirs dans la raquette

On est ensuite passé à l’étirement, généralement essentiel en préparation physique pour améliorer la souplesse, la mobilité articulaire et le relâchement musculaire. Les étirements ne réduisent pas directement les risques de blessures, mais qu’ils peuvent contribuer à modifier la posture, à assurer une bonne récupération et le maintien de votre flexibilité. À  force de s'étirer tous les jours, les étirements nous permettent de gagner en souplesse, mais il doit être pratiqué tout en respectant les limites.

L’entraîneur, Andy Tanner, nous a ensuite invités à un exercice de tirs dans la raquette en binôme. Nous avons alterné passes et tirs durant plusieurs minutes. L’heure, pour nous, d’apprendre les techniques de bases pour réussir le shoot parfait. L’épaule, le coude et le poignet doivent être alignés avec le panier. La main, qui ne tire pas, est placée à côté et sert de support. La balle doit reposer sur les doigts, le poignet doit être fléchi en arrière et le coude doit former un angle droit. Il faut également que le poignet soit « cassé » quand le ballon quitte la main du tireur et la bonne trajectoire doit être vertical (du haut vers le bas). C’est après une vingtaine de tirs que nous avons pu réussir un panier alors que pour les habitués, cet exercice n’est qu’une partie de plaisir.  Place maintenant à un petit match, notre journaliste se retourne sur le parquet avec des basketteurs  confirmés et essaye tant bien que mal de s’en sortir. Il faut savoir être et précis à la fois mais surtout avoir une bonne concentration. Mais dès qu’on arrive à mettre un panier. C’est la satisfaction et le contentement.

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