[Diaporama] Glisse, vitesse et acrobaties

By Ashfaq Muhamodsaroar Lundi 26 Juin 2017 Athlétisme O commentaire 0 views

Le ‘roller speed skating’ est désormais un sport olympique. Il figurera au programme des jeux Olympiques des Jeunes, à Buenos Aires, en 2018. S’il n’existe pas de fédération nationale à Maurice, certains skateurs de longue date continuent à se battre pour ce sport.

Sport complexe, le patinage à roulettes ou ‘roller skating’, est divisé en différentes catégories. Aux prochains jeux Olympiques des Jeunes, c’est le patinage de vitesse qui sera au programme. Les épreuves en compétition seront le 500m, le 1 000m et le 5 000m. Il y a toutefois peu de chance qu’un Mauricien soit de la partie, car pour le moment, il n’y a pas de fédération mauricienne de rollers.

Cette discipline à Maurice était, toutefois, sur le point d’avoir sa fédération. Danny Richardson, directeur de la William Rich Skating Academy, est l’un des pionniers du roller skating chez nous. « Il y avait le projet de mettre sur pied une fédération à Maurice. Nous avions tous les documents nécessaires et la reconnaissance de l’African Confederation of Sports of Roller Skating. Ensuite, nous avions eu quelques différends avec les parents des athlètes. Le projet ne s’est pas concrétisé », souligne-t-il.

Il ajoute, cependant, que la fédération peut encore voir le jour si les conditions sont réunies : « Nous pouvons toujours mettre la fédération sur pied. Les documents sont là. Il nous faut surtout des personnes pour composer le comité. Il nous faut des personnes qui ont à coeur le développement de ce sport et qui puissent gérer une fédération. »

Danny Richardson souligne que Maurice a un bon niveau en rollers. « Nous avions pour habitude d’organiser des compétitions, où nous invitions des Réunionnais et des Mauriciens. Lors de ces compétitions, on retrouvait des vice-champions du monde et des champions de France. Le niveau était élevé, mais les Mauriciens se débrouillaient bien. Ce tournoi n’est malheureusement plus organisé. À l’époque, les compétiteurs s’entraînaient six jours sur sept et le septième jour, il y avait généralement des compétitions », souligne le directeur de la William Rich Skating Academy.

Si les tournois internationaux ne sont plus d’actualité à Maurice, les compétitions locales le sont toujours. « Le 22 avril dernier, nous avions organisé une compétition qui avait réuni 110 participants, de différentes catégories d’âge et d’aptitudes. Certes, ce n’est pas le même qu’auparavant, mais il y a toujours l’engouement pour ce sport », indique Danny Richardson.
Il souligne que le roller skating peut être appris très jeune. « Nous accueillons des enfants dès trois ans et demi. Il y a quatre stades de progression. Il y a le niveau piétineur. Après trois mois, le skateur passe au stade de rouleur. Trois mois plus tard, il devient patineur et passe ensuite patineur confirmé. Une personne peut changer de niveau en moins de trois mois, tandis que d’autres mettent plus de temps. Il faut pratiquer pour progresser », précise Danny Richardson.

Il ajoute qu’il y a cinq points fondamentaux en rollers et que cette discipline est un sport sain. « Les cinq points fondamentaux de la glisse sont : se déplacer, se diriger, s’arrêter, sauter et se retourner. Ce sport aide par ailleurs les pratiquants. Après la natation, c’est le sport le plus recommandé. Cette discipline fait travailler tout le corps. Ce n’est également pas un sport dangereux, contrairement à ce que peuvent penser certains. C’est moins dangereux que courir », avance Danny Richardson.

La William Rich Skating Academy accueille les adeptes aux quatre coins de l’île. « Les lundis nous sommes à Flic-en-Flac; les mercredis dans le Nord; les samedis à Phoenix; à côté du McDonald, et les dimanches en face de la SSS Ébène Girls. Il y a une piste de 200m. L’entrée est à Rs 500 et les frais mensuels varient entre Rs 600 et Rs 800 », indique notre interlocuteur.

Danny Richardson et sa femme Ketsia sont tous deux moniteurs, tandis que leurs enfants Shawn (10 ans) et Djune (6 ans) sont des patineurs. Le directeur de la William Rich Skating Academy a découvert le patinage alors qu’il avait huit ans et depuis, il n’a jamais lâché ce sport. Il est d’avis que la prochaine génération de patineurs mauriciens sera celle qui représentera le pays dans les grandes compétitions et aux jeux Olympiques.

Différents types de patinage

Plusieurs types de patinage sont représentés par la Fédération Internationale de Roller Sports. On retrouve ainsi le skateboarding, le rink hockey, le inline hockey, le patinage de vitesse, le inline alpine, la descente, l’agressif, le roller derby, le roller freestyle, le inline freestyle et le patinage artistique. L’environnement dans lequel est pratiqué le patinage varie en fonction de l’épreuve pratiquée. Si aux jeux Olympiques des Jeunes 2018, le patinage de vitesse figurera au programme, le skateboard a été inscrit au programme des jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

Les types de patins

Le patin est composé en général d'une chaussure, cette dernière est fixée sur une platine. On retrouve également des roues montées sur des roulements à billes et d'un spoiler pour rendre la chaussure plus rigide. Les chaussures varient, toutefois, en fonction de la discipline pratiquée. Il existe trois grandes familles de rollers, à savoir les quads, les tout-terrain et les rollers en ligne.

Les rollers quad ont deux roues sous la voûte plantaire et deux roues sous le talon. Les rollers tout-terrain disposent de grosses roues pour descendre les prairies.

Les rollers en ligne, ou patins à roues alignées, ont plusieurs utilités. En tant que rollers de fitness, ils sont utilisés pour les balades entre amis ou en famille et sont destinés à un large public. Les rollers d’enduro sont destinés à la randonnée et visent un public intermédiaire confirmé.

Les rollers de course pour les compétitions de vitesse sont généralement utilisés sur circuit ou route fermée. Les rollers urban sont destinés à ‘rider’ entre le trottoir et la rue, et à la compétition en slalom/saut.

Les rollers street sont spécialement construits pour être les plus solides possible, et assurer de rentrer un maximum de figures dans la rue ou en skatepark.

Derniers nés des rollers hybrides, les rollers à trois roues cumulent les avantages des platines courtes des rollers freeskate avec ceux des rollers dotés de grandes roues comme les rollers course.

Avec des roues de 100 à 125mm, ils sont à la fois très rapides et en même temps maniables, le graal du patineur en ville. Cependant, ils sont un peu plus difficiles à lancer que des patins à quatre roues, et rehaussent le point de gravité.

Source : Internet

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