À cœur ouvert avec...Jonathan Coret : vie dédiée à l’haltérophilie

Il a remporté trois médailles de bronze aux derniers Championnats d’Afrique à Maurice chez les moins de 62 kg. Issu d’une famille d’haltérophiles, Jonathan Coret se consacre exclusivement à cette discipline et veut aller le plus loin possible.

Racontez-nous votre parcours dans le sport…
J’ai commencé en 2015. J’ai été inspiré par mon père, qui était lui-même haltérophile. Ce sport a donc toujours été présent dans ma vie. J’ai participé à ma première compétition à 15 ans lors d’une rencontre Maurice-Réunion. Ensuite en 2016, j’ai fait les Championnats d’Afrique, avant de participer aux Jeux des îles de 2007 à Madagascar. Le stress et le manque d’expérience ont fait que j’ai manqué tous mes essais. En 2009, j’ai participé aux Championnats d’Afrique juniors, où j’ai remporté trois médailles de bronze et cela m’a remis en confiance. En 2010, j’ai participé aux Championnats d’Afrique seniors au Cameroun.

Cette même année, j’ai fait les Jeux du Commonwealth en Inde, où j’ai terminé 8e. Aux JIOI de 2011, j’ai pris trois médailles d’argent, avant de faire une pause pour des raisons personnelles. J’ai repris en 2012, où j’ai remporté les Championnats nationaux. En 2013, aux Championnats du Commonwealth, j’ai de nouveau terminé 8e, tout comme en 2014 aux Jeux du Commonwealth en Écosse. Aux Jeux des îles de 2015, j’ai pris trois médailles d’argent, avant de changer de catégorie, passant des -56 kg à -62 kg. En 2016 j’ai participé aux Championnats du Commonwealth où j’ai de nouveau terminé 8e. En 2017, j’ai participé à ma première compétition de la saison senior, avec les Championnats d’Afrique à Maurice.

Une compétition qui vous a marqué ?
Les Championnats d’Afrique juniors de 2009, car j’avais remporté mes premières médailles africaines, et les Jeux des îles de 2015, car j’avais dû suivre un régime drastique et un long combat pour pouvoir être présent.

Votre plus grande déception ?
Les JIOI de 2015, car c’était ma dernière année en -56 kg et je souhaitais faire mieux.

Votre source de motivation ?
Mon père et les anciens de l’haltérophilie que j’ai connus en grandissant. Ils sont des exemples que j’essaie de suivre.

La plus belle chose qui vous est arrivée ?
Il n’y a pas une chose en particulier. J’ai plusieurs beaux moments.

Votre souhait le plus cher ?
Arriver loin dans ma vie sportive et professionnelle. Je veux être en mesure de me dire que j’ai réussi, le jour où je fais le bilan de ma carrière.

Êtes-vous superstitieux ?
Non.

Quelle place occupe Dieu dans votre vie ?
Je suis très croyant et pratiquant. Dieu a une place très importante dans ma vie.

Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
Que tout le monde soit égal.

Ce qui vous attire le plus chez une femme ?
Sa personnalité, son caractère. C’est un ensemble de qualités qui me plaît chez une femme.

La politique vous intéresse-t-elle ?
Non. Tout ce que je fais a rapport avec le sport. J’entends ce qui se passe, mais sans plus.

Votre week-end idéal ?
Passer un moment tranquille en famille ou avec des amis.

Votre passe-temps ?
La musique et la télé.

Votre artiste préféré ?
J’apprécie plusieurs artistes, mais il n’y en a pas un en particulier que je préfère.

Votre style de musique ?
J’aime tous les styles. Je peux écouter du rap, du R’n’B et du blues, parmi tant d’autres. Cela dépend de mes humeurs, mais j’apprécie de tout.

Vous chantez ?
Non.

Votre plat préféré ?
Étant sportif, j’ai appris à manger de tout et à apprécier toutes les choses.

Votre animal préféré ?
J’aime les animaux en général, mais pas un en particulier.

Votre équipe de foot préférée ?
Manchester United.

Vos attentes du sport mauricien ?
Que les sportifs soient reconnus à leur juste valeur. Qu’il y ait un suivi et un accompagnement pour les jeunes et les athlètes en fin de carrière. J’apprécie par ailleurs la démarche d’accorder une pension aux athlètes qui ont brillé sur le plan international.

Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays…quelles seraient vos priorités ?
J’investirais davantage sur les athlètes et sur un suivi du moment où l’athlète débute jusqu’à ce qu’il mette fin à sa carrière. Je sais que ce n’est pas une chose facile, mais il faut pouvoir repérer ceux qui ont le potentiel de briller sur le plan international et leur donner les moyens de le faire.

Une citation dont vous vous inspirez toujours ?
Il y a plusieurs citations que je suis à plusieurs moments de ma vie, mais pas une en particulier.

Votre rêve ?
Avoir une vie bien remplie et arriver le plus loin possible.