La participation des championnes de Maurice reste en suspens.

Basket-ball – Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien : une ardoise de Rs 80.000 bloque l’USBBRH

By Ashfaq Muhamodsaroar Samedi 09 Septembre 2017 Basketball O commentaire 0 views

La participation de l’équipe féminine de l’Union Sportive de Beau-Bassin/Rose-Hill à la prochaine Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien, à Madagascar fin septembre, est toujours en suspens. L’équipe doit Rs 80 000 à l’organisation des Seychelles pour l’édition 2015.

Si l’Union Sportive de Beau-Bassin/Rose-Hill (USBBRH) ne règle pas la dette de Rs 80 000 qu’elle doit pour l'hébergement de ses joueurs, lors de la Coupe des clubs champions de l’océan Indien (CCCOI) aux Seychelles en 2015, la formation mauricienne ne sera pas de la partie à Madagascar pour l’édition 2017. L’équipe championne de Maurice a trouvé un soutien financier, mais un autre problème se pose.

L’USBBRH n’a pas le détails des coûts relatifs à cette dette. Or, cette information est importante pour que l’équipe puisse régler sa dette, souligne son président Michael Cangy. « Nous avons trouvé un sponsor pour nous aider, mais nous devons lui fournir le breakdown des coûts. Tant que nous n’avons pas cette information, nous ne pouvons pas avancer sur ce dossier », souligne-t-il.

Le secrétaire de l’USBBRH, Samuel Compty, a écrit à la fédération seychelloise pour demander ces détails. Ils se font toujours attendre. « Nous attendons un retour de la fédération seychelloise. Nous avons également appris que nous devons contacter la Fédération internationale de basket-ball (FIBA), mais c’est la fédération mauricienne qui peut le faire et non l’équipe. La FIBA n’est en contact qu’avec les fédérations nationales et non les équipes. Une fois que nous avons les informations nécessaires, le problème sera résolu », détaille-t-il.

Le secrétaire de l’USBBRH souligne que l’équipe mauricienne n’est pas fautive dans cette affaire. « En 2015, nous avions pris contact avec la Police Academy des Seychelles pour loger nos joueurs. Le coût aurait été beaucoup moins élevé. Cependant, une fois sur place, la fédération seychelloise nous a dit que nous devions impérativement loger dans un hôtel. Si nous avions eu cette information avant d’aller aux Seychelles, nous ne serions pas partis, car nous n’avions pas les moyens », insiste Samuel Compty.

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