Les triathlètes commencent à trouver le temps long. Privés de compétition depuis la 2e manche du Championnat de duathlon, le 16 juillet à Poste Lafayette, les clubs ont dû adapter les entraînements en conséquence, afin de pallier à ce manque.
Malgré ces deux mois sans compétition, Alain St-Louis, président de la Fédération mauricienne de triathlon (FMTRI), explique qu’il n’y a pas le feu dans la maison.
« Vous ne pouvez organiser de tournoi si vous ne disposez pas de budget. C’est la raison pour laquelle on n’a pas pu respecter le calendrier de triathlon. À présent que le ministère de la Jeunesse et des Sports nous a alloués les fonds nécessaires, nous pourrons reprendre nos activités », souligne-t-il. Et de préciser que la compétition reprendra le mois prochain : « À partir d’octobre, nous allons rattraper le retard qui a été accumulé dans la série de duathlon ainsi que pour le triathlon, qui reprendra avec Le Morne ATU African Cup le 8 du mois prochain. »
De leur côté, les présidents de quelques clubs de triathlon de l'île concèdent que le manque de compétition durant les deux mois écoulés a chamboulé leur plan de travail. Dickson Agathe, président de Trispido, club de Beau-Bassin-Rose-Hill, fait ressortir que les entraînements ont dû être adaptés en conséquence. « Le triathlon est une discipline dans laquelle il faut savoir s’adapter, surtout durant les périodes où il y a un manque de compétition. Avec l’hiver, il est encore plus difficile de maintenir le rythme des entraînements. Mais, on a dû le faire afin que les triathlètes restent compétitifs. »
Pour Vivian Marjolin, président du club de Tri-Port de Port-Louis, tout est une question de timing. « À pareille période chaque année, c’est devenu coutumier de voir moins de triathlètes disponibles pour les compétitions car, bon nombre sont en période de révisions et d’examens. Les entraîneurs doivent alors effectuer une remise à niveau, avant que ne reprennent les grandes échéances », indique-t-il.