
Salman Moosa, 24 ans, a consolidé sa première place au classement national de snooker. Il a battu son père Salim en finale de la National Snooker Challenge Cup et dans la foulée décroche son cinquième trophée majeur de l’année. Il disputera son premier tournoi international à Doha en novembre prochain.
Déjà cinq tournois remportés en 2017, vous n’avez pas d’adversaire à votre mesure ?
Je dirai plutôt que je suis en grande forme. J’ai bossé dur pour atteindre ce niveau. La finale remportée face à mon père, Saleem, n’a pas été de tout repos. À 3-1 je croyais avoir gagné le match. Mais il a réduit le score, pour en revenir à 3-2, juste après la pause. C’est lors de la 6e manche que j’ai forcé la décision, 4-2. Jouant trop ouvert face à Saleem Moosa n’est pas la meilleure tactique. Donc j’ai resserré la défense et cela a donné du fil à retordre à mon adversaire. Je suis ravi d’avoir remporté cinq compétitions majeures.
Quels sont vos prochains objectifs ?
Je vais consolider mon statut de numéro 1 et cela en remportant un maximum de compétitions. J’ai aussi des visées internationales, car même si le snooker est passionnant, il faut reconnaître que c’est pas le sport le plus populaire à Maurice.
Le nombre de pratiquants est assez restreint. Comment expliquez-vous cela ?
Autant que je sache, la Mauritius Snooker and Billard Federation compte populariser, rajeunir et féminiser ce sport. Mais c’est sûr qu’à Maurice, le nom de Moosa est étroitement associé au snooker, un peu comme Descann au tennis de table et Halbwachs aux courses de chevaux, etc.
Pour en revenir à vos ambitions internationales, quelles sont vos visées ?
Je serai du voyage pour le World Snooker Amateur Championship qui se tiendra à Doha, au Qatar, du 17 au 29 novembre 2017. Ce sera mon premier tournoi international. Cette compétition, qui va réunir plus de 50 billardistes venant d’une vingtaine de pays, me servira de tremplin pour devenir un joueur pro.