Nina Pokhun s’est imposée à deux reprises dans la Coupe de l’océan Indien.

Star de Demain - Nina Pokhun : une barreuse d’avenir

By Ashfaq Muhamodsaroar Lundi 16 Octobre 2017 Sports individuels O commentaire 0 views

À seulement 13 ans, Nina Pokhun est une barreuse d’avenir. Cette spécialiste de l’optimiste s’est déjà imposée à deux reprises lors de la Coupe de l’océan Indien. L’avenir en voile lui appartient.

En 2016, aux Seychelles, Nina Pokhun n’a fait qu’une bouchée de ses adversaires, lors de la Coupe de l’océan Indien. En optimiste, elle a dicté sa loi et pour prouver que sa victoire n’était pas le fruit du hasard, elle a de nouveau remporté la compétition en 2017, à Maurice. Elle a déjà son regard braqué sur 2018, quand la Coupe de l’océan Indien se tiendra à La Réunion.

Cette étudiante du collège Lorette de Curepipe pratique la voile depuis l’âge de neuf ans. « C’est mon oncle Robert Rault qui m’a initiée à la voile. J’ai rejoint le Pointe Jérôme Sailing Club et j’ai rapidement pris goût à ce sport. Au début, j’ai appris les bases de la discipline, avant de passer à un niveau de compétition. Pour ma première fois à la Coupe de l’océan Indien, j’étais un peu stressée, mais je suis parvenue à m’imposer au final », indique cette habitante de Ville-Noire.

Lors du Championnat national, Nina Pokhun a pris la deuxième place parmi les seniors. Elle se place déjà comme la relève de ce sport. Avec les Jeux des îles, qui approchent à grands pas, une participation n’est pas à écarter. « Je veux m’améliorer. Je souhaite également visiter le monde. D’ailleurs, la première fois que j’ai voyagé était grâce à la voile, quand je suis partie aux Seychelles pour la Coupe de l’océan Indien », souligne cette étudiante en Form II.

Nina Pokhun s’entraîne tous les samedis et dimanches. Elle doit faire beaucoup de sacrifices, précise sa mère Olivia.

« Elle va au collège du lundi au vendredi puis les week-ends, elle s’entraîne. Ce n’est pas évident, mais elle s’intéresse à la voile et son père Avis et moi, nous l’encourageons à continuer. Mes fils Adrien et Lucas pratiquaient également la voile, mais Nina est la seule qui a continué. Il n’y a pas beaucoup de filles qui pratiquent l’optimiste. Elle a du talent et elle peut aller le plus loin possible », précise sa mère.

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