
Raj Gaya ne sera pas reconduit au poste de secrétaire général de la Confédération africaine de badminton. Si le comité exécutif de l’instance africaine a voté pour le Mauricien vendredi, le conseil de la confédération s’est exprimé contre.
Lors de la réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de badminton (CAB), vendredi au Nigeria, Raj Gaya a été nommé secrétaire général de l’instance africaine.
Cependant, le conseil de la CAB n’approuve pas cette nomination. Un communiqué a de ce fait été émis par cette instance suprême pour clarifier la situation.
Dans ce communiqué du conseil de la CAB, il est demandé au comité exécutif de se pencher à nouveau sur le recrutement d’un secrétaire général. Selon le conseil, la personne choisie doit respecter plusieurs conditions, notamment le code d’éthique de la fédération internationale de badminton. Le conseil poursuit en précisant qu’aucune lettre de nomination n’a été émise par son Administration and Staff Committee à ce sujet.
Après la réunion du conseil de la CAB, qui s’est également déroulé au Nigeria vendredi, une lettre des membres de la majorité a été envoyée au président de la CAB, Danlami Sanchi. Les membres ont fait état de leur désapprobation quant à la nomination de Raj Gaya en tant que secrétaire général.
Les points avancés par les membres du conseil sont que Raj Gaya est sous le coup d’une enquête par les autorités mauriciennes : un cas qui a été porté à l’attention du conseil de la CAB et de la fédération internationale.
Un cas de conflit d’intérêt a également été mentionné. Selon les membres du conseil, alors que Raj Gaya était employé par la CAB, il était encore vice-président de l’Association mauricienne de badminton et du Comité olympique mauricien, ce qui va à l’encontre du code d’éthique de la fédération internationale de badminton. Le conseil de la CAB a également souligné que Raj Gaya ne remplirait pas les critères de qualifications académiques pour ce poste.
Pour l’heure, le poste de secrétaire général de la CAB est toujours vacant. Le Mauricien Sahir Edoo assure toujours l’intérim.