En quête d’une qualification pour les Jeux du Commonwealth, qui se tiendront du 4 au 15 avril, à Gold Coast en Australie, la leveuse de fonte veut y croire. Shalinee Valaydon sera engagée dans le tournoi international Denis Rendon, du 27 au 29 octobre, à Clermont-Hérault en France, où elle jouera à fond sa chance.
Le tournoi international Denis Rendon sera l’ultime occasion pour vous de décrocher une qualification en vue du rendez-vous australien ?
Ça passe ou ça casse. Tout se jouera lors de ce tournoi. Je n’ai pas droit à l’erreur. Je joue ma dernière carte pour une qualification pour les prochains Jeux du Commonwealth.
La pression est donc énorme…
Je reste concentrée sur mon objectif. Je ne me mets pas trop de pression. Au cours des Championnats du Commonwealth, je n’ai pu réaliser une bonne prestation et, par ricochet, assurer ma qualification pour le rendez-vous australien à cause du stress. J’ai raté les deux premiers essais et j’ai commis une faute technique lors du troisième. Cette fois, je ne veux pas manquer ma compétition. C’est le seul tournoi où je peux espérer décrocher une qualification pour les Jeux du Commonwealth.
Est-ce dans vos cordes de réaliser une performance de 216 kg ?
Je peux le faire. Ma meilleure performance est de 220 kg. Pour rien au monde, je ne veux rater une quatrième participation aux Jeux du Commonwealth. Je vais donner le meilleur de moi-même dans ce tournoi. Je ne vise pas de podium, mais je dois réussir les 216 kg pour être du voyage en Australie l’année prochaine. Si je parviens à obtenir un podium, je serai évidemment contente. Le niveau de la compétition sera très élevée, surtout qu’elle sert de tournoi qualificatif pour les prochains Championnats du monde.
Vous recherchez également une qualification pour les Mondiaux…
Non, mon objectif demeure les Jeux du Commonwealth 2018.
Sinon, comment s’est passée la préparation ?
J’ai pu compter sur un sponsor pour avoir des vitamines au cours de ma préparation. Bien que le tournoi international Denis Rendon ne figure pas au calendrier de la Mauritius Amateur Weightlifters and Powerlifters Association, j’ai eu le soutien financier du ministère de la Jeunesse et des Sports. Sans cela, ce déplacement n’aurait pas été possible.
Cela peut vous intéresser
