La Mauritius Secondary School Sports Association fait face à des difficultés financières. Le secrétaire administratif fait part des efforts qui sont faits pour sortir du trou et salue l’entrée en opération du National Council for Sports in Schools and Universities ?
La Mauritius Secondary School Sports Association (MSSSA) se trouve dans une situation compliquée avec des dettes impayées. Parlez-nous en ?
Nous faisons avec les moyens du bord, comme puiser dans les autres allocations que nous percevons. Mais cela ne suffit pas. Mais nous tenons bon et nous avons pu respecter notre calendrier. Il est vrai que la MSSSA est actuellement dans une situation précaire, surtout avec les dettes qui s’accumulent, alors que d’un autre côté nous devons trouver des sous pour payerle salaire de nos employés. La réunion du mardi 14 novembre au siège du ministère de la Jeunesse et des Sports a toutefois permis d’entretenir l’espoir quant à un retour à la normale de la situation, par rapport à l’allocation de Rs 2 millions pour le reste de l’année financière.
À quand ce retour à une situation stable ?
C’est une question de semaines avant que la nouvelle instance, soit le National Council for Sports in Schools and Universities (NCSSU) ne soit pleinement opérationnel. Ainsi hiérarchiquement, la MSSSA sera sous l’égide du NCSSU. Comme le stipule la Sports Act de 2016, elle aura aussi pour tâche de procéder à l’allocation du budget. La création de cette instance est une bonne chose. À présent les institutions primaires, secondaires et tertiaires seront logées à la même enseigne. Il faut que l’encadrement et l’épanouissement des sportifs se fassent à tous les niveaux.
Justement, l’arrivée du NCSSU ne signe-t-elle pas l’arrêt de mort de la MSSSA ?
La MSSSA est une institution réglementée par la Sports Act depuis 1972. Nous effectuons un vrai travail de bûcheron. Avec l’arrivée du NCSSU nous ne pourrons que mieux fonctionner et avoir le support voulu pour avancer. Chaque année, nous organisons des tournois qui réunissent plus de 150 collèges, neuf disciplines sportives et nous avons plus de 10,000 licenciés. Il y a des records nationaux qui sont constamment améliorés. Notre rôle est d’aider les jeunes sportifs à viser haut, tout en assurant une constante disponibilité d’éléments de qualité pour le pays. Nous sommes un maillon essentiel de la chaîne.
Comment aborderez-vous la prochaine année ?
Nous sommes déjà au four et au moulin. Le calendrier pour l’année 2018 est en passe d’être finalisé. Nous travaillons aussi de concert avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et le Mauritius Sports Council afin de trouver des alternatives durant la rénovation de plus de 17 infrastructures sportives prévues pour l’année prochaine. Le travail continue de plus belle et nous espérons vite retrouver une stabilité.
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