
Entraîneur de tennis de table, le Français Cédric Rouleau est en poste depuis juillet 2017. Il pratique ce sport depuis son plus jeune âge, car il vient d’une famille qui ne jure que par la petite balle. Son souhait le plus cher est de qualifier le maximum de pongistes mauriciens pour les jeux Olympiques de Tokyo, en 2020. Cédric Rouleau, qui a roulé sa bosse de par le monde, croit dans le potentiel africain.
Racontez-nous votre parcours dans le sport…
J'ai commencé à l'âge de cinq ans, directement avec le tennis de table. Ma mère m'entraînait dans le club familial aux côtés de mon frère, ainsi que mon grand-père dans le Sud-Ouest de la France près de Bordeaux. J’y ai fait toute mes classes. Puis à l'âge de 17 ans, j'ai décidé de partir comme entraîneur dans le Sud du pays, non loin de Monaco. J'ai ensuite passé mes différents examens pour obtenir mon diplôme d'entraîneur international à 28 ans. Dès lors, j'ai été délégué par la Fédération internationale pour faire des stages d’entraînement ainsi que la formation des coachs. J’ai parcouru plus de 40 pays (Cuba, Tahiti, Djibouti, Cameroun, Togo, Algérie, Tunisie, Congo Brazzaville, République Dominicaine, Maurice, Chine, etc.). J’ai ensuite occupé le poste de Conseiller technique national à la Fédération algérienne de tennis de table pendant trois ans. Et depuis juillet 2017, j’ai pris le poste de DTN à Maurice. Je m’attelle tous les jours à apporter ma pierre à l’édifice du tennis de table mauricien afin de marquer une partie de l'histoire sportive de cette île.
Une compétition qui vous a marqué ?
Bien évidemment, le titre de champion d'Afrique junior par équipe en féminin avec l'Algérie en 2015 à Maurice. Je pense que c'était un signe que ma prochaine destination serait ce pays.
Votre plus grande déception ?
La dernière phase qualificative des jeux Olympiques de Rio au Soudan avec une athlète algérienne. On est passé à deux points de la qualification (perdu 11/2 dans la dernière manche face à une Nigérienne).
Votre source de motivation ?
Mes enfants. Je veux vraiment qu’ils réussissent dans la vie. Je suis motivé à donner le meilleur de moi-même chaque jour afin de leur procurer tous les outils pour réussir dans la vie.
La plus belle chose qui vous soit arrivée ?
La naissance de mes enfants.
Votre souhait le plus cher ?
Je souhaite vraiment qualifier les pongistes mauriciens pour les jeux Olympiques de 2020.
Êtes-vous superstitieux ?
Oui. Pour moi, rien n’arrive par coïncidence, tout est lié.
Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
Avant de changer le monde, je souhaiterai aider le continent africain par le biais du sport. Que les Africains prennent du plaisir à jouer. Je pense que le changement peut aussi se faire par le truchement de l’éducation avec la disponibilité de matériels, tels que des stylos et des manuels scolaires.
Ce qui vous attire le plus chez une femme ?
Ce qui m’attire le plus chez une femme, ce sont ses yeux.
La politique vous intéresse-t-elle ?
Tout à fait. Elle permet de voir les différents projets notamment sur la politique sportive du pays.
Votre péché mignon ?
Une bonne glace à la fraise.
Votre week-end idéal ?
Faire de la plongée sous-marine avec mes enfants.
Votre passe-temps ?
Voguer sur l’océan.
Votre artiste préféré ?
Bruce Willis, un acteur aux multiples talents.
Votre style de musique ?
J'écoute de tout, même le séga mauricien.
Chantez-vous ?
Du Patrick Bruel… au café des délices.
Votre plat préféré ?
Un bon morceau de viande rouge.
Vos attentes pour le sport mauricien ?
J'espère vraiment marquer l'histoire du tennis de table du pays, en obtenant les meilleurs résultats sur toutes les compétitions continentales et internationales.
Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays, quelles seraient vos priorités ?
Je m'attellerai à développer tous les sports sur le territoire mauricien, car c’est un bon équilibre pour les jeunes. L'école alliée au sport forge l’humain dans la vie. Augmenter les infrastructures, et offrir l’accès au haut niveau. Les Mauriciens ont le meilleur potentiel au niveau de l’Afrique et peuvent même aspirer à aller au-delà de ces frontières.
Une citation dont vous vous inspirez toujours ?
« Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre ». C’est de Pierre de Coubertin.
Votre rêve ?
Voir ma famille et mes amis s'épanouir dans la vie.
Carte de visite
Nom : Cédric ROULEAU
Nationalité : Française
Âge : 39 ANS
Profession : DTN (Directeur technique national)
Situation de famille : Marié, deux enfants
Sport: Tennis de table