À cœur ouvert avec...Jean-Christophe Mootoosamy : un virtuose du demi-fond

Jean-Christophe Mootoosamy a fait le demi-fond, son monde à lui. Passionné de l’athlétisme, il forge sa force dans sa détermination pour réussir. Ce dernier veut davantage monter en puissance afin d’être de la partie,  sélection pour les Jeux des îles de 2019.

Racontez-nous votre parcours dans le sport…
J’ai débuté l’athlétisme dans la catégorie des minimes. Dans un premier temps, je faisais les sprints courts et aussi les relais. Chez les cadets, je pratiquais le 400m haies, 800m et 1 500m. Par la suite, j’ai eu comme coach le défunt Jacques Lebon, qui m’a énormément conseillé durant ma carrière. En 2014, c’est sous la férule de Frankie Lebon que je commence à toucher aux courses de demi-fond, qui est le 5 000 m et 10 000 m, dans lesquelles je suis plus à l’aise. Je participe aussi à plusieurs marathons et aussi à la ligue de cross. J’ai d’ailleurs remporté la première manche de la présente ligue de cross sur la plage de Belle-Mare.

Une compétition qui vous a marqué ?
La compétition qui restera gravée dans ma mémoire est ma toute première victoire dans la ligue de cross. J’étais à l’époque chez les cadets. Je me suis préparé en faisant beaucoup de sacrifices pour remporter cette victoire. En franchissant la ligne d’arrivée, j’étais super fier de ma performance. 

Votre plus grande déception ?
C’est de n’avoir pu participer aux Jeux des îles de l’océan Indien en 2015 à La Réunion. Toutefois, je suis déterminé à faire partie de la sélection en 2019.

Votre source de motivation ?
Ma famille, mon épouse et mes amis proches. Ils me soutiennent énormément. 

La plus belle chose qui vous est arrivée dans votre vie ?
C’est de jouir d’une bonne santé et de l’amour de ma famille. C’est primordial. Avec ces deux éléments réussis, nous pouvons avancer sereinement. Les choses matérielles sont secondaires.

Votre souhait le plus cher ?
De réussir ma vie en atteignant tous les objectifs que je me suis fixés, que ce soit dans le sport ou avec la famille.

Êtes-vous superstitieux ?
Non pas du tout.

Quelle place occupe Dieu dans votre vie ?
Il a une place très importante. Je trouve tous les jours un moment pour le remercier, car c’est grâce à lui que j’avance dans ma vie.

Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
J’éliminerai la pauvreté et la guerre dans le monde. Un monde en paix est un monde qui respire. De plus, la famine tue beaucoup de gens à travers le monde. J’aurais fait de mon possible pour que tout être humain ait de la nourriture.

Ce qui vous attire le plus chez une femme
C’est sa personnalité. Parce que le physique change, mais le reste demeure.

La politique vous intéresse-t-il ?
Pas vraiment. Mais, ça m’arrive de suivre l’évolution du pays.

Votre péché mignon ?
Les nouilles frites.

Votre week-end idéal ?
C’est d’accorder du temps à la famille autour d’un film et d’un bon repas, après une semaine passée au stade pour les entraînements.

Votre passe-temps ?
Outre l’athlétisme, j’adore jouer au football dans mes temps libres avec mes amis.

Votre artiste préféré ?
Je suis un grand fan du chanteur Lucky Dube. J’adore ses chansons et ça m’arrive de les écouter en boucle.

Votre style de musique ?
J’ai un penchant pour le Reggae, mais je peux écouter n’importe quel style de musique.

Vous chantez ?
(Rires) Non. Je suis de nature timide.

Votre plat préféré ?
Le bol renversé.

Votre animal préféré ?
Je n’ai pas vraiment d’animal préféré.

Votre équipe de foot préféré ?
Durant la Coupe du monde, je soutiens la « Seleção » du Brésil. J’aime aussi regarder FC Barcelone jouer.

Vos attentes du sport mauricien ?
Je souhaite que les athlètes passent au niveau professionnel à l’avenir pour pouvoir vivre qu’avec le sport. J’ai eu l’occasion de vivre dans la professionnalisation durant un stage au Kenya. C’est un autre monde.

Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays … quelles seraient vos priorités ?
Donner plus de considération aux jeunes, car ils  représentent l’avenir du sport mauricien. Avec le fléau de la drogue, qui ronge notre société, il faut bien les encadrer.

Une citation dont vous vous inspirez toujours ?
« Train hard and win easy » de l’athlète Britannique, Mo Farah.

Votre rêve ?
Avant de prendre ma retraite, j’espère pouvoir décrocher une médaille d’or aux Jeux des îles et participer à une grande compétition internationale.