Loreen Davy

Questions à Loreen Davy : «Le basket féminin n’est pas mort»

By Patrice Esmyot Mercredi 14 Mars 2018 Sports collectifs , Basketball , O commentaire 0 views

Hoop de Beau-Bassin/Rose-Hill s’est adjugé la Coupe de la République dimanche. Loreen Davy, pion important de l’équipe, fait un plaidoyer pour une meilleure considération aux basketteuses locales et mise sur l’ouverture des écoles de formation pour des lendemains meilleurs.

Hoop qui domine l’USBBRH. Cela fait un bail que ce n’est pas arrivé. Qu’est-ce qui a changé ?
On était très motivées. On a imposé notre rythme dès le début de la rencontre avec notre jeu rapide. On a tenu le coup physiquement et on s’est montré très habiles dans la raclette pour marquer des paniers. Une fois devant, on a bien défendu, et nos contre-attaques étaient tranchantes.

Qu’est-ce qui a fait la différence ?
On a pu compter sur toutes nos joueuses. Car les remplaçantes ont été à la hauteur quand les cinq majeures étaient remplacées à tour de rôle. J’étais touchée par l’implication de mes coéquipières. On s’est toutes données à fond et on ne voulait rien lâcher. C’est une victoire nette et sans bavure qui fait du bien au moral des joueuses. On s’entraîne dur, et remporter des titres nous motivera davantage.

Pensez-vous désormais à reconquérir le titre en championnat ?
On ne sait même pas s’il y aura un championnat ou pas. Le point positif, c’est que la sélection nationale s’entraîne régulièrement sous la houlette de Désiré Numa deux fois par semaine. La fédération doit se rendre compte que le basket-ball féminin n’est pas mort. Les joueuses de ma génération se focalisent sur les Jeux des îles de l’océan Indien de 2019. J’espère qu’on aura une bonne relève, surtout avec les écoles de basket-ball qui sont une réalité depuis quelques semaines.

Comment se passe la préparation en vue des JIOI de 2019 ?
On retrouve les meilleures joueuses de Hoop, USBBRH et Harlems en sélection. C’est compliqué d’avoir de la compétition digne de ce nom à Maurice avec seulement trois équipes féminines. On ne pourra pas passer un an et demi à s’entraîner. Il faudra que la sélection joue des matchs et qu’on ait des frottements avec des équipes étrangères. La motivation est là. On pourra sortir une grosse performance en 2019 si on nous en donne les moyens.

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