La lanceuse de javelot, Jessika Rosun, s’est exprimée pour la première fois, mardi, sur le cas d’attouchements sexuels dont elle affirme être victime. Elle accuse l’ex-chef de mission du Club Maurice, Kaysee Teeroovengadum, d’attouchements sexuels et d’attentat à la pudeur. La jeune femme a attendu la fin de sa compétition. Elle explique qu’elle a dit toute la vérité sur cette affaire et que la décision de porter plainte a été prise de son plein gré. «Le ministre m’a soutenu mais n’a aucun moment essayé de m’influencer dans ma décision de porter plainte. C’est moi qui ai décidé de prendre les devants pour consigner une déposition à la police australienne» confie Jessika Rosun.
Elle a tenu à préciser que cette affaire n’est pas montée de toutes pièces. « J’ai dit toute la vérité et je n’ai permis à personne de me toucher », confie la principale concernée. Après l’éclatement de cette affaire, Jessika Rosun souligne qu’elle a été traumatisée durant toute la semaine. « Cela a été une semaine très dure pour moi en tant que femme et en tant qu’athlète » indique-t-elle.
Par ailleurs, la lanceuse de javelot se dit aussi déçue par la démarche du Comité olympique mauricien. Ce dernier aurait essayé de la convaincre de ne pas porter plainte en justice « J’ai été lâchée et délaissée. Les dirigeants du mouvement olympique auraient dû me soutenir mais ne l’on pas fait. Je peux dire qu’ils ont essayé de me convaincre de revenir sur ma décision pour ne pas ternir l’image de Maurice à ces Jeux du Commonwealth » fait ressortir cette enseignante.
L’athlète sera de retour au pays le 16 avril tandis que Kaysee Teeroovengadum sera entendu devant la cour de Southport à Gold Coast le 17 avril prochain.