Moment d’émotion entre mère et fille pour leurs retrouvailles.

À l’aéroport de Plaisance, mardi soir : Jessika Rosun en larmes dans les bras de sa mère

By Loïc Gangaram Mercredi 18 Avril 2018 Athlétisme O commentaire 0 views

La lanceuse de javelot, Jessika Rosun, et quelques sportifs  sont  rentrés, mardi soir, des Jeux du Commonwealth en Australie. À l’aéroport, l’athlète a fondu en larmes dans les bras de sa mère.

Ils étaient nombreux, athlètes, dirigeants, proches et amis  à avoir fait le déplacement au Sir Seewoosagur International Airport, à Plaisance, mardi soir, pour accueillir le premier groupe de sportifs, dont Jessika Rosun, qui est rentré des Jeux du Commonwealth.  Cette dernière est au centre d’une affaire d’agression sexuelle qui s’est déroulée à Gold Coast en Australie. Même si l’ambiance était au rendez-vous, au son des ravannes, tambours et les danseuses présentes pour l’occasion, la spécialiste du lancer de javelot n’avait pas le cœur à la fête. 
 Jessika Rosun s’est jetée en larmes dans les bras de sa mère à la sortie de l’aéroport. Elle dit avoir vécu une semaine très dure après ce qui s’est passé. L’athlète accuse l’ex-chef de mission, Kaysee Teerouvengadum, d’attouchements sexuels. « C’est une expérience dure à vivre surtout loin de mes parents. Je tiens à remercier les personnes qui me soutiennent durant cette épreuve. Je ne m’attendais pas à un tel soutien à mon retour à Maurice »,  a confié Jessika Rosun.

Son avocat, Me Rouben Mooroongapillay, était lui aussi présent à l’aéroport. Ce dernier a  tenu à saluer le courage de sa cliente. « Je salue le courage de Jessika  Rosun d’avoir dénoncé malgré les craintes de représailles vu qu’elle était seule à Gold Coast. Le combat continue. Nous n’allons pas nous laisser intimider »,  souligne t-il.

Soutien indéfectible à Rosun

Athlètes et dirigeants ont voulu exprimer leur soutien à la jeune femme.

Plusieurs dirigeants et athlètes de différents clubs d’athlétisme de l’île ont fait le déplacement pour apporter leur soutien à Jessika Rosun. Ils ont voulu passer des messages sur des pancartes où on pouvait lire : We are a shoulder for you, Nou pli fort, Jessika la battante, Nou pa le la main baladez dans délégation, Pouvoir pas intimid nou, Ceki esay abes twa deza anba twa, Nous sommes avec toi, Jessika to ine pran bon décizyon et Tu es la voix de nos voix silencieuses.

Une action qui démontre que l’athlète ne sera pas seule dans son combat.

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