La pratique du sport en fauteuil prend de l’ampleur, à Maurice, comme ailleurs. Autrefois, ceux cloués dans un fauteuil roulant préféraient rester à l’écart, voire dans l’anonymat. Tel n’est plus le cas aujourd’hui. Et les handisportifs font désormais la une des médias.
« Nous comptons à Maurice quatre fédérations sportives, spécialisées pour les handicapés : physiques, mentaux, visuels et oraux », explique Jason François, président de la The Physically Handicapped Persons Sports Federation. Les trois autres sont 1) The Aurally Handicapped Persons Sports Federation, 2) The Mentally Handicapped Persons Sports Federation et 3) The Visually Handicapped Persons Sports Federation. Elles comptent un peu moins de 100 licenciés. Mais qu’importe le nombre, dans un fauteuil roulant, on est certain d’avancer!
Cependant, seules quatre disciplines ont pu intégrer les personnes porteuses de handicaps : basket-ball, athlétisme, tennis et tennis de table. « Il existe des compétitions au niveau national pour ces sportifs en fauteuil », explique Jean-Marie Bhugeerathee, responsable du para-athlétisme.
Un engin qui donne l’espoir
Le fauteuil roulant permet de bouger, dans toutes les directions. À l’instar des basketteurs, c’est incroyable, la délicatesse avec laquelle ils se déplacent. « C’est pour moi, un engin qui donne de l’espoir. Il faut saluer celui et celle qui rejettent la fixation et se décomplexe pour se mouiller le maillot, quid à le faire sur une chaise roulante », renchérit-il.
À l’instar de Noemi Alphonse, une icône à Maurice. À 22 ans, elle pratique la course en fauteuil, après s’être essayée à plusieurs disciplines. Cette handisportive ‘roulante’, jolie fille, est une as. Sur piste, elle fait souvent merveille, elle est bien dans son fauteuil roulant, qui lui a permis de remporter des médailles lors de compétitions internationales. « Lors du Grand Prix de Berlin, en Allemagne, j’ai remporté quatre médailles d’or sur 100m, 400m, 800m et 1 500m », rappelle-t-elle.
Sport pour handicapés physiques
Le handisport a de tout temps été utilisé dans un but thérapeutique, pour la rééducation des personnes handicapées. Le netball en fauteuil roulant, le basket-ball en fauteuil roulant à partir de 1955 et le tir à l'arc en sont des exemples. Ces « jeux de Stoke Mandeville », organisés dès 1948, donnèrent naissance aux Jeux paralympiques en 1960. En 1989, le Comité international paralympique regroupe toutes les structures de sport pour sportifs handicapés.
L'escrime handisport
Cette discipline sportive paralympique, ouverte aux handicapés moteurs depuis 1960, est pratiquée en fauteuil. Il existe une variante, qui n'est pas une discipline paralympique : l'escrime pour mal-voyants. Les deux athlètes sont installés face à face dans un fauteuil roulant fixé au sol. La distance qui les sépare est déterminée par celui qui possède le bras le plus court. Durant la rencontre, ils doivent rester assis, et ne peuvent se servir de leurs jambes. Les fauteuils ne doivent pas être soulevés.
Le foot fauteuil
En anglais, ‘powerchair football’, le foot fauteuil est une variante du football pratiquée par des personnes en fauteuil électrique. À l’origine, dans le cadre scolaire, des jeunes passionnés de football commencent à réfléchir à un moyen de pratiquer ce sport en fauteuil électrique.
(Source: Internet)
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