À Coeur Ouvert...Kervin Polyxene : un coach engagé et surtout passionné

Après avoir mis un terme à sa carrière sportive en 2003, Kervin Polyxene a décidé d’entamer une carrière d’entraîneur de demi-fond. Un choix tout à fait logique, selon lui. Ce policier de profession compte 25 athlètes sous sa férule et veut en faire des champions.

Racontez-nous votre parcours sportif ?
J’ai intégré l’école d'athlétisme de  Quatre-Bornes en 1995. C’est sous la férule de l’entraîneur Renolds Malbar que j’ai fait mes débuts. L’année suivante, j’ai rejoint le groupe de Karl Paul. J’ai été vice-champion juniors du 800 m en 1999 et champion national seniors sur le double tour de piste en 2001.  De 2001 à 2003, je me suis concentré plus sur les courses de demi-fond et je me suis entraîné sous la houlette de Mike Félicité. J'ai mis un terme à ma carrière sportive en 2003. Je suis retourné dans le giron de l’athlétisme, en 2014, en tant qu'entraîneur du Rose-Hill Athletics Club.  Maintenant, j’entraîne un  groupe de 25 athlètes, filles et garçons, au niveau national.

Une compétition qui vous a marqué ?
Le Championnat d'athlétisme cadets de 1997, où j'avais décroché ma première médaille nationale sur 800 m. C’était une médaille de bronze, mais cela valait son pesant d’or à mes yeux.

Votre plus grande déception ?
Je n’ai pu me qualifier pour les Jeux des Îles de l’océan Indien de 2003. Je voulais tant représenter mon pays à ce rendez-vous indianocéanique qui se déroulait à Maurice.

Votre source de motivation ?
Dieu et ma famille.

La plus belle chose qui vous soit arrivée dans votre vie ?
Mes trois enfants, Tanya, Alyson et Ezechiel. Ils représentent tout pour moi.

Votre souhait le plus cher ?
Jouir d’une bonne santé et de voir mes enfants réussir dans leur vie.

Êtes-vous superstitieux ?
Pas du tout. Je suis croyant. Dieu occupe une place importante dans ma vie.

Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
Un monde où règnent la paix, l’harmonie et l’amour.

Ce qui vous attire le plus chez une femme ?
Son naturel, son charme et son sourire.

Votre week-end idéal ?
Etre en famille et en profiter pour faire une sortie au bord de mer. D’ailleurs, je passe mon temps libre avec ma famille.

Votre artiste préféré ?
J’en ai plusieurs : Cassiya, OSB, Kaya et Bob Marley.

Votre style de musique ?
J’écoute plus le séga, le seggae, le reggae, le ragga et le dancehall.

Vous chantez ?
Je chante très mal.

Votre plat préféré ?
Je raffole du briani, du farata et des dnouilles frites.

Votre animal préféré ?
Le chien.

Votre équipe de foot préférée ?
Liverpool.

Vos attentes du sport mauricien ?
Injecter plus de financements dans le sport. Il faut mettre plus de moyens pour que notre sport puisse progresser.

Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays, quelles seraient vos priorités ?
La priorité de mes priorités seront les sportifs. Ils doivent évoluer dans un cadre adéquat. Je mettrai plus de moyens de bord à la disposition des Fédérations sportives pour que nos sportifs puissent s’entraîner dans les meilleures conditions et atteindre les différents objectifs fixés et briller sur l’échiquier international.

Une citation, dont vous vous inspirez toujours ?
« En sport  tout demande de la détermination. Les trois D : détermination, disponibilité, discipline, et la réussite est à portée de main. » (Philip Roth).