Voilà déjà dix ans qu’elle s’est mise au service de l’athlétisme et exerce en tant qu’officielle technique nationale. Un engagement dont Sylvette Soobraydoo, 52 ans, ne peut plus s’en passer. La St-Pierroise dit « avoir le 'blues' quand il n’y a pas de compétitions le week-end. »
Adepte du volley-ball quand elle était au collège, Sylvette Soobraydoo n’était pas une passionnée de l’athlétisme. Du moins jusqu’à ce que ses deux enfants, Christelle et Didier, respectivement âgées de 24 et 25 ans aujourd’hui, intègrent l’école d’athlétisme de Moka. À force de suivre ses deux enfants à l’entraînement et en compétitions, Sylvette adhère finalement le comité régional d’athlétisme de Moka, où elle prête main forte aux dirigeants dudit comité.
Puis en 2009, elle suit des cours de niveau 1 de Technical Officials Education and Certification System (TOECS) afin de pouvoir travailler en tant qu’officielle technique lors des compétitions d’athlétisme organisées par l’Association mauricienne d’athlétisme. Tantôt en poste à l’anémomètre, tantôt au saut en longueur ou au lancer du javelot, Sylvette ne se plaint pas, même si elle doit finir son week-end au stade Maryse Justin. « L’important pour moi quand je viens au stade le week-end, c’est de se mettre au service des athlètes. L’athlétisme m’a ouvert beaucoup de portes et également donné l’opportunité de voir de près des athlètes de haut niveau à travers le championnat d’Afrique et le meeting international de Maurice », dit-elle.
Ce désir de se mettre au service de l’athlétisme, elle l’a aussi acquis à travers le temps en consolidant ses relations avec d’autres officiels et en s’adaptant au caractère des athlètes. « Au fil du temps, j’ai appris à connaître le caractère des athlètes et cela me facilite la tâche dans mes responsabilités. Les athlètes sont stressés en compétition, il ne faut pas les énerver davantage », fait-elle ressortir.
Si Sylvette accorde beaucoup de son temps libre à l’athlétisme, elle se donne du temps aussi pour soigner son apparence. Toujours bien coiffée et impeccablement maquillée, elle ne néglige jamais son look. Le bleu lui va bien et elle le sait.
Elle prend aussi soin de son fils, Didier, qui vit sous le même toit qu’elle depuis que sa fille Christelle s’est engagée dans la vie conjugale.
Fan de Frederick François, Sylvette est aussi branchée sur « The Prophecy ». C’est à dire qu’elle vit et évolue avec le temps et est aussi branchée sur les réseaux sociaux afin de consolider son cercle d’amis quand elle ne voit pas ces derniers en jour de semaine. L’employée du bureau de « Crédit Union » de St-Pierre adore le poulet à la crème et avoue son admiration « pour les femmes qui sont en train de s’épanouir à travers le sport et dans la société en général. »