Nezam Hemmath a couru pas moins de 26 marathons durant toute sa carrière.

Star D'Hier - Nezam Hemmath : un coureur exemplaire pour la jeunesse

By . DefiSports Lundi 04 Juin 2018 Athlétisme O commentaire 0 views

Le sport, c’est toute sa vie. Durant une décennie (1980 – 1990), Nezam Hemmath fut un coureur très connu dans la région de l’océan Indien. Âgé de 54 ans, il a couru pas moins de 26 marathons durant toute sa carrière. Aujourd’hui, il est encore très actif sur le plan sportif. Son objectif est de partager aux jeunes sa passion.

En 2017, ce quinquagénaire fut désigné meilleur sportif de la région nord par le District Council de Rivière-du-Rempart. Cependant, comme la plupart des sportifs, Nezam Hemmath a débuté par le football, avant de passer à une autre discipline. C’est en remarquant son talent pour la course à pied que ses amis lui ont suggéré de se mettre au cross country. Il ne leur a pas déçu. Car, très vite, il a enchaîné plusieurs autres courses. De nombreuses fois, il est monté sur la plus haute marche du podium.

Afin d’améliorer ses performances, il saisit l’occasion de rejoindre les grands clubs sportifs tels que Beau-Bassin/Rose-Hill, Curepipe, Vacoas/Phoenix et Quatre-Bornes, avant de s’engager dans les courses internationales. Rien qu’à La Réunion, Nezam Hemmath a participé à pas moins de 25 courses : marathons, semi-marathons, 10km et les épreuves de relais-marathons, où il est monté à deux reprises sur le podium, obtenant la 2e et la 3e place.

Son meilleur chrono en marathon fut, toutefois, enregistré à Singapore. Il prend la 13e place sur 25 000 participants, en 2 heures et 32 minutes sur les 42 km. Il s’est aussi illustré au marathon de Pune, en Inde, terminant sur la 3e marche du podium. « C’était une course éprouvante, car il faisait très chaud. Plusieurs participants n’avaient pas pu terminer la course. Malgré la chaleur torride, ma motivation m’a poussé d’aller jusqu’au bout. » 

Toutefois, au début des années 2000, Nezam tombe malade. Il contracte le virus du chikungunya. Il parvint une nouvelle fois de s’imposer. « J’avais de la fièvre, j’arrivais à peine à bouger. Mon médecin m’a dit que c’était le chikungunya et que je devais me reposer. Mon entraînement me manquait. J’ai pris mes chaussures pour aller courir. Quelques jours plus tard, contre toutes attentes, je me suis senti beaucoup mieux. Cela, grâce au sport. »

Aussi connu comme Bhai Feroze dans la région d’Amaury, Rivière-du-Rempart, ce laboureur de la compagnie Alteo a toujours trouvé l’occasion de participer à une course, que ce soit à un marathon, semi-marathon ou au Trail, rien que pour se défouler.

Sa nouvelle passion est de donner le goût de la course aux jeunes.

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