Les Jeux de la Coopération régionale de l’océan Indien des sports adaptés (CROISA) sont de nouveau d’actualité. Après l’annulation de l’édition 2017, l’organisation de cette manifestation sportive sera à la table des discussions ce vendredi.
Pas question de priver une nouvelle fois les handisportifs de ce rendez-vous. La Réunion n’avait pu organiser les Jeux de la CROISA l’année dernière pour des raisons financières. Les dirigeants de Maurice, de Rodrigues, de La Réunion, de Madagascar et des Seychelles se réuniront les vendredi 6 et samedi 7 juillet à l’île-sœur pour discuter de l’organisation de l’édition 2018. Madagascar devrait organiser ces Jeux, du 29 novembre au 3 décembre prochains. C’est ce que laisse entendre le président de la Mentally Handicapped Persons Sports Federation (MHPSF), Jean-Marie Malépa. « J’ai eu l’occasion de parler avec le président de la fédération malgache, Jean Patient. Il est très réceptif à l’idée d’accueillir les Jeux de la CROISA. Nous devons toutefois nous rencontrer et discuter de plusieurs dossiers relatifs à cette compétition », explique-t-il.
Dans la foulée, Jean-Marie Malépa évoque la possibilité que Rodrigues accueille l’édition 2020. « En 2019, nous aurons les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), donc pas de Jeux de la CROISA. Pour 2020, Rodrigues devrait organiser ces Jeux. J’ai eu l’occasion de parler à des représentants de la Commission des Sports à Rodrigues et nous leur avons envoyé notre proposition et nous attendons leur réponse. Les Rodriguais sont des amoureux du sport et sont pour la tenue des Jeux de la CROISA chez eux », fait-il ressortir.
La première édition des Jeux de la CROISA s’était tenue à Maurice en 2016, où les Mauriciens avaient dominé la majeure partie des épreuves. Jean-Marie Malepa souligne qu’une telle compétition est importante dans la région. « Mis à part les JIOI, nos athlètes n’ont pas de compétitions de ce niveau. Quand nous devons participer à des meetings internationaux, nous ne pouvons emmener que deux ou trois athlètes pour des raisons financières. Les Jeux de la CROISA nous permettront de faire participer un plus grand nombre d’athlètes. En même temps, nous pouvons situer le niveau de nos sportifs par rapport à ceux des autres îles de l’océan Indien », explique le président de la MHPSF.