Ravi Bhollah devra choisir entre son rôle d’entraîneur national d’haltérophilie et de représentants des athlètes au sein du Comité olympique mauricien. Philippe Hao Thyn Voon, le président de cet instance, est d’avis qu’il y a conflit d’intérêt. Ravi Bhollah a précisé qu’il ne compte pas démissioner.
Pour le président du Comité olympique mauricien (COM), Philippe Hao Thyn Voon, Ravi Bhollah ne peut pas être l’entraîneur national d’haltérophilie et représentants des athlètes au sein du COM. Philippe Hao Thyn Voon souligne qu’il y a conflit d’intérêt. « Ravi Bhollah est l’entraîneur national d’haltérophilie. De ce fait, il n’est pas neutre. Or, le représentant des athlètes se doit de l’être. Comment peut-il participer à des prises de décisions au niveau du COM, s’il n’est pas neutre ? Nous lui avons donc envoyé une lettre et lui avons demandé de choisir entre son poste d’entraîneur national et son rôle au sein du comité olympique », explique Philippe Hao Thyn Voon.
Ravi Bhollah, représentants des athlètes depuis 2017, souligne toutefois qu’il ne compte pas démissionner. « J’ai déjà répondu à la lettre, précisant que je ne compte pas démissionner. Quand j’étais candidat pour devenir représentants des athlètes, le COM aurait dû le souligner à ce moment-là. Pourquoi attendre tout ce temps ? Je ne suis pas le premier à être dans une telle situation. Dans le passé, des athlètes comme Stéphan Buckland et Khemraj Naiko ont été représentants des athlètes tout en étant entraîneur. Ils ont pourtant complété leur mandat », précise l’entraîneur national.
Philippe Hao Thyn Voon précise toutefois que le COM n’était pas au courant que Ravi Bhollah était l’entraîneur national au moment des élections. « Il y avait, à l’époque, des problèmes d’entraîneur et de directeur technique national au sein de la fédération d’haltérophilie et nous ne savions pas que Ravi Bhollah était l’entraîneur national. Lors des élections, comme il était le seul candidat pour devenir représentant des athlètes, il a été élu », indique le président du COM. Et d’ajouter : « Ravi Bhollah nous a répondu, indiquant qu’il ne comptait pas démissionner du COM. S’il continue d’assurer les deux rôles, nous devrons avoir recours à un comité disciplinaire. »
Ravi Bhollah estime qu’il n’y a pas de conflit d’intérêt. « Le COM est composée de membres qui ont un rôle dans différentes fédérations. Leur situation n’est pas différente de la mienne. Si on dit que je ne suis pas neutre, dans ce cas ils ne le sont pas également. Si je suis dans une situation de conflit d’intérêt, ils peuvent aussi l’être. Ils participent dans des prises de décision et peuvent aussi favoriser leurs disciplines respectives », précise-t-il.
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