L’avocat Me Ravi Bhookhun a soumis au Comité olympique mauricien (COM) son rapport sur l’enquête menée sur le vol de luminaires au Village des Jeux lors des Jeux du Commonwealth, en avril dernier en Australie.
Un rapport de huit pages qui, selon le président du COM, Philippe Hao Thyn Voon, cloue au pilori l’ancien président de la Fédération mauricienne d’haltérophilie et égratigne au passage le chef de mission, Richard Papi, vice-président du mouvement olympique.
Lors de l’audition, des témoins ont affirmé avoir vu Poorun Bhollah avec un luminaire sous sa veste dans la salle du Village des Jeux. C’est lorsque Richard Papi a menacé d’avertir les forces de l’ordre après que le vol de luminaire lui a été rapporté par les organisateurs que ce dernier lui aurait remis l’objet. Bhollah avait expliqué qu’il n’était pas en mesure d’identifier qui lui avait remis le luminaire.
Le Comité olympique mauricien devra s’acquitter d’une amende de 285 dollars australiens pour cette infraction.
Sa constitution ne lui permettant pas de prendre de sanctions, le mouvement olympique a sollicité l’avis de son homme de loi. Le ministère de la Jeunesse et des Sports a également été mis au courant . Une copie du rapport lui a été soumise.
« C’est honteux, la façon d’agir de certains dirigeants alors qu’ils devraient donner le bon exemple. Ils n’ont pas leur place au sein du sport », déclare Philippe Hao Thyn Voon.
Sollicité pour une déclaration, le principal concerné n’est nullement surpris. « Franchement, je m’attendais à cela. Je suis la cible du Comité olympique depuis quelque temps. Mais, je ne compte pas rester les bras croisés », fait ressortir Poorun Bhollah.
Ce dernier avait été disqualifié comme président de la Fédération mauricienne d’haltérophilie par le ministère de la Jeunesse et des Sports en raison de ses activités politiques, étant conseiller de village et de district.
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