Le président de la Fédération nationale de basket-ball, Hedley Han, tire la sonnette d’alarme au sujet de l’indisponibilité des gymnases pour les entraînements nationaux en vue des prochains Jeux des îles. Cela aura un impact négatif, fait-il ressortir.
Comment se passent les entraînements nationaux en vue des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) de 2019 ?
On fait ce qu’on peut avec les moyens du bord. Les sélections nationales s’entraînent trois fois par semaine au lieu de six fois comme prévu. Et ce, depuis que les travaux de rénovation ont débuté au gymnase de Phoenix. De mêmeque dans d’autres endroits, à l’exemple du gymnase James Burty David à Curepipe, l’Université de Maurice à Réduit, le Quorum à Rose-Hill et le terrain en plein air de James Lee Fye à Belle-Étoile.
Les présélectionnés répondent-ils présents aux séances ?
Il y a un effort de la part des joueurs des deux sélections. En 2018, les filles étaient toujours présentes depuis le début des entraînements. Elles continuent sur cette lancée. Côté masculin, il y avait beaucoup d’absents, car ils disputaient les championnats locaux. Mais, depuis le début de l’année, les gars ont rectifié le tir et ils sont très réguliers. Tous les joueurs tentent de tirer le maximum du peu de temps d’entraînement qu’ils ont par semaine. Toutefois, nous avions prévu de passer à deux sessions par jour quand le gymnase de Phoenix sera fin prêt.
Y a-t-il une solution au problème de gymnase ?
La fédération a fait tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir plus de créneaux. Les gymnases appartiennent au gouvernement et aux municipalités. Quatre équipes de basket-ball ont des créneaux au gymnase James Burty David et quatre autres ont des heures au Quorum. Nous avons demandé à ces équipes de libérer ces heures, mais elles ne l’ont pas fait. Je pense que la tâche revient aux autorités, surtout aux municipalités, d’aller vers ces équipes pour q’uelles puissent libérer ces créneaux. La fédération n’a aucun pouvoir à ce niveau.
La dernière médaille remportée par le basket-ball mauricien aux JIOI est le bronze obtenu en 2011 par l’équipe féminine aux Seychelles. À quoi peut-on s’attendre cette fois ?
Dans les conditions actuelles, ce sera difficile de remporter des médailles. Le manque d’entraînement aura un impact négatif lors des JIOI. Ce temps perdu sera difficile à rattraper. Il faudra trouver une solution au plus vite. Je pense que les équipes nationales ont priorité sur les clubs. Ces conditions dureront jusqu’au mois d’avril lorsque les travaux au gymnase de Phoenix seront achevés. La balle est désormais dans le camp des autorités, et surtout des municipalités.