Six athlètes mettront le cap sur Dubayy le 15 février prochain. Si Noemi Alphonse a déjà réalisé les minima pour les Mondiaux en novembre, cinq autres handisportifs auront pour mission de décrocher leur qualification.
Les athlètes Anaīs Angeline, Mehfooz Oozeer, Denovan Rabaye, Ashley Telvave et Jean-François Sénèque seront en quête des minima pour les prochains Championnats du monde qui se tiendront à Dubai en novembre 2019. Accompagnés de leur entraîneur, Jean-Marie Bhugeerathee, ils mettront le cap sur Dubai le 15 février prochain afin de participer à deux compétitions, dont l’une sera la 11e édition du Fazaa International Para Athletics Grand Prix. Également du voyage, Noemi Alphonse est déjà qualifiée pour les mondiaux et utilisera cette compétition comme préparation.
Jean-Marie Bhugeerathee indique qu’il s’attend à avoir plusieurs qualifiés. « Après la qualification de Noemi Alphonse sur 100m, 400m, 800m et 1500m, je m’attends à voir d’autres qualifiés parmi mes athlètes. Ils ont le potentiel. Anaīs Angeline, Denovan Rabaye, Ashley Telvave et même Jean-François Sénèque ont démontré qu’ils ont les qualités pour aller chercher cette qualification pour les prochains Championnats du monde. Quant à Mehfooz Oozeer, cela ne fait pas très longtemps qu’il pratique la course en fauteuil. Il essaiera aussi de se qualifier. Il a un bel avenir devant lui », explique le technicien.
L’entraîneur déplore cependant l’absence de soutien pour certains athlètes. « Pour Denovan Rabaye, Ashley Telvave et Jean-François Sénèque, la Mentally Handicapped Person Sports Federation a pu compter sur le soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports. On ne peut en dire autant pour les licenciés de la Physically Handicapped Person Sports Federation. Pour le cas de Noemi Alphonse, c’est grâce à son sponsor ABC Motors qu’elle pourra se rendre à Dubai. Quant à Anaïs Angeline et Mehfooz Oozeer, ils paieront eux-mêmes leurs billets. Cela n’a pas de sens qu’un athlète soit appelé à payer lui-même son billet pour aller défendre les couleurs de son pays », proteste Jean-Marie Bhugeerathee.