Noa Bibi est rentré à Maurice samedi de son stage en France. Le recordman de Maurice des 100 m et 200 m s’apprête à se lancer dans sa nouvelle carrière d’athlète professionnelle. Il nourrit le rêve d’atteindre la finale des Championnats du monde 2023.
Il soigne toujours sa blessure à la jambe, mais prépare déjà la nouvelle saison. Noa Bibi est rentré à Maurice samedi. Il était en France, dans le cadre d’un stage au CREPS de Nancy. Sur place, s’il n’a pas fait de gros entraînements sur la piste, il a passé des examens médicaux, lui qui récupère encore d’une blessure à la jambe. Il a profité de son déplacement dans l’hexagone pour rencontrer son manager Riad Ouled. Il a notamment discuté sur sa carrière.
« On m’a fait comprendre ce que c’est que la vie d’un athlète professionnel. Quant au programme, je vais me concentrer sur les manches de la Diamond League, en plus des autres grands meetings. Je vais donc viser un classement de Top 8 ou 10 mondial dans un premier temps pour pouvoir disputer des manches de la Diamond League. Toutefois, ces courses seront des préparations avant les échéances comme les Championnats du monde. En Hongrie l’année prochaine, mon rêve serait d’arriver en finale », souligne-t-il.
Sa blessure prend un peu plus de temps pour cicatriser.
En raison de sa blessure, Noa Bibi devrait faire l’impasse sur la saison en salle. « Lors des examens médicaux que j’ai passés, le staff médical a constaté que la blessure prend un peu plus de temps que prévu pour cicatriser. Je ne ressens pas de douleurs, mais on m’a dit de ne pas prendre de risques. Je vais donc travailler sur d’autres aspects lors des entraînements et éviter des charges qui pourraient poser problème. Je vais donc peut-être devoir ne pas faire la saison en salle et débuter directement avec la saison en plein air début mars », indique-t-il.
Le jeune sprinteur poursuivra son travail sous les ordres de Georges Vieillesse avant de mettre le cap sur la France l’année prochaine. « Je vais continuer à m’entraîner avec Georges. Ce n’est qu’en février 2023 que je vais repartir en France. Pour la reprise, je vais faire quelques meetings régionaux normalement, afin de me situer, avant de pouvoir passer à l’étape supérieure. Je vais être basé au CREPS de Nancy, mais en fonction des compétitions que j’aurais par la suite, je vais probablement bouger quelques fois », explique le sprinteur âgé de 22 ans.
Il dit avoir tiré les leçons qu’il faut de sa saison 2022. « Je vais croire en moi et ne pas écouter ce que disent les mauvaises langues. En début d’année, beaucoup disaient du mal de moi et affirmaient que je perdais mon temps. Toutefois, j’ai finalement cru en moi et les résultats sont arrivés. Je ne vais pas laisser les personnes négatives impacter ma vie. J’ai fixé mes objectifs et je vais travailler dur pour les atteindre », précise Noa Bibi.
Sponsor : Les détails presque finalisés
Dans le cadre de sa nouvelle vie d’athlète professionnel, Noa Bibi cherche activement des sponsors. Lors de son passage en France, il a discuté avec son manager quant aux offres de sponsoring qu’il a reçues de la part de deux grandes marques sportives ; Asics et Nike. Si rien n’est encore finalisé, les discussions progressent dans le bon sens et devraient bientôt aboutir. Il reste encore quelques détails à régler, ce qui ne devrait plus prendre beaucoup de temps. Sa quête de sponsors ne s’arrête toutefois pas là, car celui qui s’est fait remarquer sur la scène internationale en 2022 aura besoin d’un soutien considérable pour se frotter au gratin mondial sur une base régulière à partir de 2023.
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