Jérémie Lararaudeuse a vécu une belle saison 2022, devenant notamment vice-champion d’Afrique du 110 m haies, en plus de s’adjuger les records pour cette distance et le 60 m haies. En fin de saison, il a toutefois ressenti la fatigue. Déjà en France pour se préparer en vue de la prochaine campagne, le jeune hurdler ne souhaite pas commettre les mêmes erreurs qu’en 2022.
Pas de temps à perdre. Jérémie Lararaudeuse a repris les entraînements avec son club de Nantes le lundi 24 octobre. Il indique que pour sa séance de reprise, il a surtout été question d’adaptation et d’apprendre le nouveau programme.
Il entend mener la prochaine saison avec une approche plus pragmatique. « La saison 2023 sera très différente, car je sais désormais comment se déroule la saison en Europe. Je vais être moins pressé et surexcité de vouloir tout faire d’un coup. Je vais me concentrer sur les compétitions les plus importantes et tout prendre étape par étape. 2022 a été une belle et longue saison. Elle m’a aussi fait comprendre que je ne dois pas faire toutes les compétitions, car la fatigue devient un réel problème par la suite. Il y a les voyages également à prendre un compte. J’ai gagné en maturité et je me suis adapté à ma nouvelle vie », explique le hurdler de 21 ans.
Jérémie Lararaudeuse précise qu’il fera probablement l’impasse sur la saison en salle ou qu’il ne disputera qu’une seule compétition. Il compte se concentrer davantage sur la saison en plein air. « Je vise un chrono de 13,50 secondes pour 2023 et pourquoi pas descendre en dessous des 13,30 secondes si tout se passe bien. Cela me permettrait de faire les minima pour les prochains Jeux olympiques et ce serait un stress en moins », dit-il.
Remporter des médailles ne serait également pas pour lui déplaire. « Cette année, j’ai terminé dans le Top 2 africain. Pour la saison prochaine, je vais tenter de devenir le numéro un en Afrique. Il y aura également les Jeux de la francophonie, les Jeux des îles et les Mondiaux, entre autres. J’ai envie de répondre présent dans ces événements majeurs et pourquoi pas faire flotter haut le drapeau mauricien », souligne le recordman national des 60 m haies et 110 m haies.
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