Convoqué devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), présidé par le magistrat Raj Seebaluck lundi, le Comité olympique mauricien (COM) a demandé que la séance soit reportée pour une date ultérieure. L’affaire a ainsi été reportée au 13 février.
Le nageur Bradley Vincent, suspendu pour une période de trois ans par le COM, n’abdique point. Déterminé à ce que sa sanction, qu’il qualifie d’injuste, soit levée, le multiple recordman de Maurice en natation a saisi le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Les représentants du mouvement olympique se sont présentés devant le TAS lundi, tout comme Bradley Vincent. Le COM a demandé un report afin de préparer sa défense. Une requête agréée par le TAS qui a fixé une nouvelle audience au 13 février.
Le quadruple médaillé d’or des derniers Jeux des îles de l’océan Indien a, rappelons-le, écopé d’une suspension de trois ans pour avoir utilisé un langage considéré irrespectueux à l’encontre d’un membre du COM, en l’occurrence Aline Li, et de n’avoir pas participé à la « Welcome Ceremony » tenue au Birmingham University Games Village dans le cadre des Jeux du Commonwealth en juillet dernier.
Le nageur insiste qu’il n’a jamais manqué de respect envers qui que ce soit. Selon lui, il a simplement demandé où étaient passées les 100 livres sterling que ses coéquipiers et lui devaient obtenir comme ‘pockey money’. Pour ce qui est de son absence et celle des autres nageurs à la cérémonie de lever du drapeau, il avait expliqué que le bus dans lequel ils voyageaient après leur séance d’entraînement avait pris du retard et qu’en arrivant au Birmingham University Games Village, la cérémonie tirait à sa fin.
Il est donc interdit à Bradley Vincent de participer aux compétitions, jeux et autres événements sportifs organisés par ou sous l’égide du mouvement olympique durant cette période. Il ne pourra s’engager, entre autres, aux prochains Jeux des îles à Madagascar et Jeux olympiques de Paris.
Le nageur avait logé une injonction en Cour suprême pour demander la levée de sa suspension, mais le juge n’a pas agréé à sa demande. Il a été renvoyé vers le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour régler cette affaire.