Ernest Florent Volley Ball Club : De Swastika lane à la première division

Ernest Florent  VBC écrit une nouvelle page de son histoire. Sacrée championne de la division 2A, la formation d’Ernest Florent évoluera en première division la saison prochaine. Tout a commencé d’une simple rencontre de volley avec des gamins de Swastika Lane de Bel-Air-Rivière-Sèche en 1985. C’est avec un ballon de foot qu’ils avaient commencé à jouer au volley ball. Les frères Naiko, Annaya et Goburdhun sont les fondateurs de l’équipe alors appelée, Swastika Ernest Florent Volley Ball Club. Les joueurs s’entraînaient sur un terrain vague, avant de pouvoir jouer à l’école gouvernement de la localité. C’est dans la région de l’est que cette équipe a bâti sa réputation. Avec l’introduction de la régionalisation en 1999, SEFVC est contraint de changer de nom. « C’est ainsi qu’on a choisi le nom d’Ernest Florent, avec pour adresse la Cité A, d’Argy. Avec cette appellation, l’équipe prend un cachet plus régionale et on a ainsi pu recruter des joueurs tombant dans le ‘catchment area’ », se rappelle Rudy Appadoo, autre membre fondateur.

Une ascension fulgurante

L’équipe va vite émerger des régionaux pour trouver sa place en 2A. « En 2000 on est sacré champion de la 2A. Mais par manque d’expérience, on n’a tenu que deux ans avant de descendre, pour ensuite retrouver l’élite en 2015 », explique Murvin Jeanlice, fer de lance de cette équipe. A ce jour EFVC s’est toujours fié au bon vouloir de quelques membres/joueurs, afin de tenir le coup financièrement. « On s’est procuré des équipements grâce au soutien de nos membres. Mais aucun sponsor ne s’est manifesté jusqu’ici », regrette t-il. « Mais maintenant que nous serons en D1, j’espère que les firmes de la localité, nous apporteront  leur soutien », lâche  Rudy Appadoo, cheville-ouvrière de cette formation. Ainsi, EFVC a pour objectif de frapper fort cette saison, grâce aux prouesses de d’Alliacim Caphane, le capitaine, du longiligne Markenson Leopold, les passes millimétrées de David Esther, de Jesse Juillette et les smashes  mortels de Jonathan Pavillon et autre Nicolas St Marc.  La formation de l’est envisage la création d’une équipe féminine.