Qui dit l’équipe de volley-ball des Tranquebar Black Rangers, dit la famille Bistoquet avec Martine Bistoquet-Macaque, la capitaine, José Bistoquet, son père, l’ex-entraîneur et maintenant président et son époux, l’ex-champion de boxe, Michael Macaque, le ‘team manager’. Une vraie famille de sportifs.
Martine Bistoquet-Macaque est une fille, épouse et mère heureuse. Car toute sa famille vit sa passion pour le volley-ball avec elle. La capitaine de l’équipe des Tranquebar Black Rangers a été coachée pendant des années par son père José et elle a pu transmettre le virus à son époux Michael Macaque, qui a délaissé ses gants de boxe pour s’occuper de l’équipe en tant que ‘team manager’.
« Je suis très heureuse que toute la famille ait trouvé sa place autour de notre équipe de volley-ball. Cela nous permet d’être plus soudés et de pratiquer une activité saine ensemble », nous dit Martine Bistoquet-Macaque.
Médaillée de bronze aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) en 2003 avec la sélection nationale féminine de volley-ball, elle a pris sa retraite internationale avant les Jeux de 2015. Elle a intégré la sélection en 1999, tout juste après les Jeux de la CJSOI, et elle a participé à trois JIOI.
Deux titres de championne de Maurice
Elle forme partie des Tranquebar Black Rangers depuis une dizaine d’années et elle est fière du parcours de cette équipe de quartier qui a glané deux titres de championne de Maurice en 2010 et 2011. « Cette équipe a été créée pour offrir aux jeunes de la région l’opportunité de pratiquer un sport et ainsi les préserver des fléaux qui rongent notre société. Nous avons pu compter sur le soutien du ‘Deputy Prime Minister’ de l’époque, le Dr Rashid Beebeejaun, qui a cru en nous dès le début », nous a-t-elle déclaré.
La professeur d’éducation physique au Friendship College Girls a attiré dans ses filets l’un des plus grands champions de boxe de Maurice, Michael Macaque. Ils se sont mariés en 2012, et Martine Bistoquet a transmis sa passion pour le volley-ball à son époux.
« On se connaissait depuis belle lurette, vu qu’on est tous les deux des sportifs de haut niveau à Maurice et qu’on se croisait souvent lors de grands rassemblements ou des compétitions. Nous avons toujours eu des vues l’un sur l’autre, mais cela ne s’est pas concrétisé, car chacun avait comme priorité sa carrière sportive », nous a dit Michael Macaque, qui est actuellement ‘Protection Officer’ au Blue Penny Museum.
Les choses se sont accélérées en 2011, l’année des JIOI aux Seychelles. « On a finalement décidé de passer à une autre étape de notre relation et un an après, nous avons décidé de nous marier », nous dit Martine Bistoquet-Macaque.
Originaire de Pailles, Michael Macaque est venu s’installer à Tranquebar et il a tronqué ses gants de boxe pour être partie prenante de l’équipe de la famille Bistoquet. « Bien que je pratiquais un sport individuel, j’étais toujours intéressé par les sports collectifs. Être ‘team manager’ de l’équipe de volley-ball me permet de rester proche de ma famille. Mais, je garde toujours un œil sur la boxe mauricienne et je vais le plus souvent possible au Centre national de boxe à Vacoas pour suivre les compétitions », nous dit Michael Macaque.
Michael Macaque: Le porte-drapeau de Maurice aux JO de 2000
Âgé de 41 ans, Michael Macaque a eu une riche carrière en tant que boxeur. L’un des points culminants a été sa participation aux Jeux olympiques de 2000 à Sydney et en Australie quand il a eu l’honneur d’être le porte-drapeau de la République de Maurice. Il a remporté deux médailles d’or (1998 et 2003) et une médaille d’argent (2007) dans la catégorie des plus de 91kg aux JIOI. Il a aussi remporté l’or en 2001 aux Championnats d’Afrique de boxe, qui se sont déroulés à Maurice. Et, il a récidivé en 2003 lors de même compétition au Cameroun. Son palmarès est garni d’une médaille d’argent en 1998 aux Jeux du Commonwealth en Malaisie et une autre du même métal remportée aux Jeux d’Afrique de 1999 en Afrique du Sud. Il a raccroché en 2009.
Le petit Sheldon s’intéresse déjà au sport
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Le petit Sheldon, âgé de 3 ans, accompagne déjà maman, papa et grand-père à l’entraînement. « Notre fils nous suit aux entraînements. Il s’intéresse déjà au sport, mais on ne va pas l’influencer. On le laissera choisir le domaine dans lequel il voudra évoluer et nous lui apporterons tout le soutien nécessaire. Car, pratiquer un sport est primordial pour un jeune », nous dit la maman. Un nouveau champion sur lequel avoir l’œil dans quelques années. Car, bon sang ne saurait mentir.