Reza Itoola: «J’espère que le beach-volley sera présent aux JIOI de 2019»

L’entraîneur national de beach-volley nous explique les raisons du succès de cette discipline après les victoires en masculin et en féminin de nos sélections nationales lors de la Coupe des Nations de la Zone 7 le week-end dernier.  Il milite aussi pour que cette discipline soit incluse lors des prochains Jeux des îles de l’océan Indien qui se tiendront à Maurice en 2019. Comment expliquez-vous cette razzia des Mauriciens ? Les Mauriciens avaient plus d’expérience car nos sélections partici-pent régulièrement aux compé-titions internationales depuis 2010. Nous avons toujours fait bonne figure en Afrique que ce soit en masculin ou en féminin. Par contre, c’était une première pour les Malgaches et les Comoriens. Le beach-volley requiert beaucoup de pratique, et les règlements sont différents du volley-ball traditionnel. Nous avons tiré pleinement profit de cet avantage. Est-ce que la préparation s’est déroulée comme prévue ? Tous nos joueurs de beach-volley jouent aussi en club. Ils ont fait beaucoup de sacrifices pour s’entraîner les samedis et les dimanches de 9 h à 17 h sur le sable et au soleil. Les filles étaient déjà dans le bain depuis janvier car elles préparaient la Continental Cup. Elles ont été par la suite rejointes par les garçons. On doit aussi remercier l’Association mauri-cienne de volley-ball qui a accepté d’amender son calendrier afin qu’il n’y ait pas de matches de championnat la semaine dernière. Ceci a permis aux joueurs de se libérer et leurs clubs n’ont pas été pénalisés par leurs absences. Pourquoi nos sélections de beach-volley sont prolifiques et pas celles du volley-ball en salle ? Les pays africains ont compris qu’il faut miser sur les jeunes et bien les encadrer. La sélection égyptienne qui représentera l’Afrique aux jeux Olympique a été championne d’Afrique en moins de 17 ans et 19 ans. Ce groupe a grandi ensemble et c’est la meilleure équipe du continent actuellement. Par contre, on se retrouve souvent avec une sélection mauricienne qui a très peu voyagé et qui n’a presque pas de frotte-ment avec les pays africains. Nous avons des contraintes financières surtout que, géographiquement, Maurice est éloigné de tous les pays et les déplacements coûtent très cher. Quelles seront les prochaines échéances ? Nous devons maintenant nous préparer en vue de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera en novembre. Nous aurons aussi la Continental Cup et la Coupe de Nations de la Zone 7 l’an prochain. Et, J’espère que le beach-volley sera présent aux Jeux des îles de l’océan Indien de 2019 à Maurice. Les pays participants sont tous des îles entourées par des plages. C’est tout à fait légitime d’espérer que cette discipline soit retenue. De plus, Maurice possède des chances de médailles.