
Ex-international et surtout une des figures de proue de l’équipe du « Racing Club de Maurice de volley-ball » qui tenait la dragée haute dans les années 90, Sylvain Prefumo fait partie de ceux qui ont marqué cette discipline.
Sylvain Prefumo a construit son amour pour le volley-ball alors qu’il fait ses études secondaires au Collège du St-Esprit, véritable pépinière et vivier du sport national à l’époque. Déjà, en Form 1, Sylvain se démarque des autres en jouant, tenez-vous bien, pour l’équipe ‘Seniors’ pour les Inter-collèges. À partir de là, tout va vite s’enchaîner. Et, il intègre l’équipe B du Racing Club, les Wings. « À l’époque, c’était vraiment l’amour du sport qui nous conduisait les jeunes. J’habitais à Beau-Bassin, je prenais le bus pour m’arrêter à St-Jean. Et, je marchais pour aller m’entraîner avec mon club, à Trianon. »
À partir de l’âge de 14/15 ans, Sylvain Prefumo arpente les différents sites de compétition. Et, au bout de son aventure dans cette discipline, il aura non seulement remporté le titre de champion de Maurice plusieurs fois avec le Racing, mais aussi et surtout les médailles d’argent et or aux JIOI 85 et 2003 respectivement.
Avec le sentiment du devoir accompli dans le domaine du volley-ball, il retient la rivalité entre le Racing et la Fire Brigade de son époque et aussi les amitiés que cela lui ont rapporté. S’il avoue aujourd’hui ne jouer au volley-ball que par à-coups avec des amis, le sport reste quand même au centre de sa vie. Avec du jogging et de la bicyclette, souvent en compagnie de ses enfants, pour garder la forme. Sylvain trouve du temps pour cela malgré ses grosses responsabilités en tant que ‘Head Of Business Continuity Management’ dans une institution bancaire.
Et, pour marquer son amour incontournable pour le volley-ball, il se fait même un devoir d’aller voir quelques rencontres de l’élite actuelle. « Il existe de tres bons joueurs, mais notre volley-ball semble stagner. À mon avis, on a trop tendance à toujours jouer l’ancien volley-ball. Il nous faut évoluer avec des attaques plus rapides. On a de bons attaquants, mais il y a un manque cruel de combinaisons. Un exemple parmi d’autres, c’est que je ne vois plus le « tendu » cher à Roberto Juhel. Pour revenir au même niveau des Seychelles et de La Réunion, voire même les dépasser, il faut une évolution de notre volley-ball. »
C’est sur cette note technique que l'on a mis fin à notre conversation, mais Sylvain, se voulant très positif, dit croire en notre volley-ball, une discipline qui lui a tant apporté au niveau sportif et sur le plan humain.