Éric Louise, coach de QBVBC : « Nous devons nous mesurer au niveau africain »

By . DefiSports Lundi 24 Février 2020 Volley ball O commentaire 0 views

La consécration trois années d’affilée de Quatre-Bornes VBC dans le championnat des clubs de la zone 7 n’est pas un hasard. Éric Louise, le coach des Quatrebornaises, est catégorique là-dessus. Son équipe a travaillé dur pour triompher dans un tournoi compétitif. Il est d’avis qu’une participation dans une compétition africaine leur permettra de progresser davantage.  

> Quel est votre sentiment après cette victoire ?

Il m’est encore difficile d’exprimer le sentiment qui m’a envahi après la troisième victoire consécutive de QBVBC dans le championnat des clubs de la zone 7, samedi dernier.  Je suis trop content pour les filles. Elles ont bossé dur et se sont battues jusqu’au bout pour conserver leur couronne.

> Coup d’essai coup de maître...

En effet, en tant que joueur j’ai atteint trois fois la finale avec QBVBC. Ma blessure au genou lors des Jeux des îles 2019 a changé la donne et il se trouve que je suis désormais champion dans le costume de coach.

> Le tournoi était d’un niveau moyen, dit-on. Est-ce vrai ?

Les meilleures formations féminines de l’océan indien étaient présentes. L’équipe Cascade des Seychelles avait même aligné des joueuses kenyanes et d’autres étaient renforcées par des joueuses de sélection nationale, à l’image de notre adversaire malgache en finale, Stef’ Auto.

> Quatre-Bornes VBC comportait aussi des joueuses de la sélection des derniers JIOI. Cela a-t-il joué en votre faveur ?

Définitivement, les joueuses de QBVBC ont beaucoup progressé suite à leur préparation pour les JIOI 2019. Je dois saluer ici le gros travail accompli par le DTN, Zoran Kovacic. Les joueuses ont aussi fait beaucoup de sacrifices avec des entraînements dans la soirée jusqu’à 22h00 pour aller décrocher cette troisième étoile. 

> La suite ?

Pour passer encore un palier, nous devons nous mesurer au niveau africain. Cela demande davantage d’engagements au niveau des joueuses et des dirigeants et il faut  aussi plus d’argent. Je remercie au passage l’Association mauricienne de Volleyball (AMVB) et le ministère de l’Autonomisation des Jeunes, Sports et des Loisirs pour leur soutien financier.

Menon Ramsamy

 

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