2-0, c’est le score sur lequel l’Afrique du Sud a battu la sélection mauricienne dimanche au stade Anjalay, à Belle Vue. La route pour Maurice s’arrête ici dans le Championnat d’Afrique des nations (CHAN).
La sélection mauricienne de football a tenu 68 minutes face à des Sud-Africains super favoris et déjà vainqueur du match aller, 3-0. Pour le retour à Anjalay, les Bafana Bafana se sont logiquement imposés 2-0. Le premier but sud-africain a été marqué sur coup franc dévié, à la 69e minute, par Mandla Greatful Masango. Le second est survenu à la 87e minute, par l’intermédiaire de Wandisile Letlabika. Ce dernier a su garder son sang-froid dans la surface de réparation et a décoché une frappe à ras de terre, qui a fini sa course dans les filets de Kevin Jean-Louis.
Jusque là, ce dernier s’était montré héroïque, repoussant plusieurs tentatives des Sud-Africains. Le Club M a quand même obtenu deux occasions de but en première mi-temps, sans que les attaquants ne puissent trouver le cadre. La seconde période a été beaucoup plus mouvementée, avec Jean Stafford et Fabien Pithia manquant de lucidité devant la cage adverse du côté des locaux.
Pour le sélectionneur Alain Happe, l’Afrique du Sud a mérité sa victoire. « On a réduit un peu l’écart entre les deux nations par rapport au match aller. Toutefois, il y a toujours une grande différence entre les deux. On prend deux buts qui sont parfaitement évitables, mais les Sud-Africains n’ont pas volé leur match. Ils ont travaillé, ils ont eu quelques opportunités et en ont mis deux au fond. Donc, leur victoire est logique », souligne-t-il.
Ephraim Mashaba, sélectionneur de l’Afrique du Sud est, lui, satisfait de la performance de son équipe. « Nous savions que cela n’allait pas être un match facile, car nous nous attendions à ce que l’équipe mauricienne joue beaucoup en défense. Toutefois, nous avons marqué deux buts, et nous sommes satisfaits. Pour ce qui est de l’équipe de Maurice, elle a quelques bons joueurs, mais il y a beaucoup de travail à faire, tant au niveau tactique et technique », estime Ephraim Mashaba.