Performance Audit Report - Les infrastructures sous-utilisées

Samedi 12 Septembre 2015 Sports collectifs O commentaire 0 views
Une étude du bureau de l’Audit révèle que les infrastructures mises à la disposition des Fédérations sportives et du public ne sont pas utilisées à bon escient. Selon le rapport, le ministère de la Jeunesse et des Sports a failli à sa tâche de promouvoir la pratique du sport au sein de la population. 80 infrastructures, incluant gymnases et complexes (12), stades (11), piscines (5), terrains de foot (22) et les Centres de jeunesse (30), sont sous le contrôle du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Ce dernier gère 44 de ces 80 sites, avec le Mauritius Sports Council (MSC) ayant 33 sous sa tutelle, tandis que trois autres sont administrés par les Fédérations sportives. Selon l’Audit, le public n’est pas satisfait de l’état des infrastructures, malgré le fait que Rs 221 millions aient été utilisées pour leur amélioration (Rs 148 M) et entretien (Rs 73 M) durant la période 2010-2014. Il ressort que le public et les clubs ne tirent pas pleinement avantage des sites sportifs. Par ailleurs, il est spécifié que le MJS et le MSC n’ont pas de plan précis en ce qui concerne la gestion et l’entretien des sites sportifs. Si priorité est donnée aux Fédérations sportives pour l’utilisation des infrastructures, ces dernières n’en font pas nécessairement bon usage. En 2012, 17 % de la population pratiquait un sport pendant au moins 30 minutes quotidiennement. Un chiffre qui se situerait juste sous la barre des 20 % actuellement. Ce qui peut expliquer le manque d’intérêt de la population pour l’utilisation des sites sportifs. Pour avoir accès à ces sites, les Fédérations sportives, établissements scolaires et le grand public doivent obtenir l’autorisation du MSC. C’est cette instance qui alloue les heures d’utilisation des infrastructures. Les gymnases de boxe, lutte et haltérophilie sont réservés uniquement aux sélections nationales. Dans ses recommandations, le bureau de l’Audit privilégie, entre autres, un sondage auprès du grand public pour connaître les conditions qui l’amènera à utiliser les sites plus souvent. De même, il demande au ministère d’envisager l’allocation des sites à d’autres utilisateurs spécifiques durant les heures non allouées. Et de mener des campagnes pour encourager le public à pratiquer le sport. [table id=105 /]  

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