
La deuxième saison de football professionnel aura bel et bien lieu. Le coup d’envoi sera donné le 18 octobre par le traditionnel Charity Shield, qui opposera le Cercle de Joachim à Petite Rivière-Noire FC. La Barclays Mauritius Premier League démarrera une semaine après.
[dropcap]C[/dropcap]inq rencontres sont au programme de la première journée du championnat le dimanche 25 octobre. La deuxième saison sous l’ère du football professionnel se déroulera selon la même formule que la précédente, c’est-à-dire avec les matchs des juniors ou féminin en lever de rideau.
Quelque 180 matchs sont prévus pour la saison 2015-2016, avec les équipes jouant l’aller et le retour en deux manches.
Georges Chung, le président de la Mauritius Professionnal Football League, est persuadé que cette deuxième saison sera meilleure que la précédente. « On a connu des difficultés pour la première saison, mais il nous faut regarder vers l’avant. Je suis d’avis que le football professionnel a un avenir à Maurice. Il faut simplement que tout le monde assume ses responsabilités. Au départ, nous avons investi près de Rs 40 millions pour relancer le football, qui était au bord du gouffre », fait-il ressortir.
Dans la foulée, Georges Chung a aussi précisé que la MPFL va veiller à ce que les clubs fournissent des meilleures performances lors de cette nouvelle saison. « On a pris la décision de récompenser les meilleures équipes. Ainsi, les clubs qui se trouvent en haut de tableau percevront Rs 325 000 par mois pour le salaire des joueurs, alors que ceux qui sont moins performants toucheront Rs 275 000. » Par ailleurs, Georges Chung a précisé que le Club M disputera au moins un match par mois.
Pour sa part, le président de la Mauritius Football Association, Samir Sobha, a remercié Georges Chung pour son dévouement pour le football local. « Sans la MPFL, on ne peut pas avoir une ligue professionnelle. Je remercie Georges Chung pour son investissement dans le football local. On va travailler afin de produire une meilleure qualité de jeu pour cette saison et les équipes devront jouer le jeu », souligne-t-il.