Les dix clubs de la Barclays Mauritius Premier League bénéficient désormais d’une ‘wild card’, qui leur permet de signer un joueur qui n’évolue pas à plein temps comme footballeur professionnel.
[dropcap]L[/dropcap]e comité technique de la Mauritius Professional Football League (MPFL) a tranché. Pour la deuxième saison, chaque club de l’élite pourra engager un joueur sans que ce dernier ne signe un contrat professionnel avec lui. Le joueur pourra donc évoluer au club, tout en continuant à travailler ailleurs. Le club devra néanmoins s’assurer que ce joueur soit présent lors des sessions d’entraînement de l’après-midi.
Dans un premier temps, les clubs de la Barclays Mauritius Premier League avaient demandé de pouvoir disposer de cinq ‘wild cards’, c’est-à-dire d’être autorisés à faire appel à cinq joueurs en dehors de ceux qu’ils emploient à plein temps. Une requête que la MPFL a catégoriquement refusée. «La MPFL a accepté que chaque club puisse bénéficier d’une ‘wild card’ car il y pas mal de joueurs qui étaient des cadres dans leurs équipes, mais qui ont du arrêter car ils ne voulaient pas perdre leurs emplois. Cette ‘wild card’ va permettre à chaque équipe de récupérer un joueur qui pourra évoluer dans le championnat professionnel et continuer à travailler », explique un membre de la MPFL. Et d’ajouter : « Les clubs avaient fait une demande pour cinq ‘wild cards’. On a rejeté cette demande car ce serait injuste pour les joueurs qui évoluent à plein temps en tant que professionnels.»