Questions à Steeve Curpanen: «Je ne m’attendais pas à devenir coach»

Mardi 01 Décembre 2015 Football , Football Local , O commentaire 0 views
En raison de problèmes personnels, l’entraineur français Bernard Bodiot a quitté l’AS Rivière-du-Rempart. Son assistant, Steeve Curpanen, a désormais pris sous sa responsabilité la formation du nord. Il nous parle de son objectif et de ses plans. [dropcap]L’[/dropcap]AS Rivière du Rempart a réalisé un début de saison plutôt moyen, avec trois victoires, deux nuls et deux défaites. Quels sont vos objectifs avec cette équipe ? Nous sommes actuellement cinquièmes, ce qui n’est pas une mauvaise performance. Dans ce championnat, il n’y a pas de grande différence de niveau entre les dix équipes. Chacune d’elles peut évoluer dans un sens ou dans l’autre au classement. Ce n’est pas pour froisser quiconque, mais ce n’est pas du haut niveau non plus. Par contre, nous avons un effectif restreint. Nous devrons donc recruter en janvier si nous voulons rester compétitifs. Terminer la saison dans le top 5 reste mon objectif. Grande-Rivière Sud-Est Wanderers est la pire défense de ce début de saison. Votre équipe et Chamarel SC partagent le statut de la deuxième pire défense avec 15 buts encaissés. Vous qui avez été un défenseur, comment comptez-vous remédier à ce problème ? Effectivement, nous avons un problème en défense centrale, mais ce n’est pas tout. Le système défensif doit être revu dans son ensemble, car les attaquants doivent aussi contribuer à défendre quand il le faut. Le but dans un premier temps sera de beaucoup travailler notre façon de défendre. Avec le départ de Bernard Bodiot, les plans de l’équipe n’ont-ils pas été bouleversés ? Le départ de Bernard Bodiot est triste. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le club, car il a fait un bon travail. J’ai beaucoup appris à ses côtés et cela à été un plaisir de travailler avec lui. Nous sommes passés de collègues à amis. Franchement, je ne m’attendais pas à devenir coach. Il faudra maintenant remettre les joueurs en confiance. J’ai le sentiment qu’ils me respectent, car je les côtoie depuis un moment et nous sommes déjà proches. Nous avons un bon groupe et ils sont solidaires. C’est déjà bon signe.

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