Le Curepipe Starlight SC a un nouvel entraîneur, en la personne de Bernard Bodiot. Après avoir vécu un passage compliqué à l’AS Rivière-du-Rempart, le Français poursuivra son aventure mauricienne avec la formation curepipienne, lanterne rouge du championnat.
[dropcap]L[/dropcap]e passage de Bernard Bodiot au sein du club nordiste n’a pas été de tout repos. « Je n’ai pas été payé du tout depuis mon arrivée. J’ai dû prendre en charge tous les frais. Quand j’allais voir avec la direction, on me disait d’attendre la semaine prochaine, car l’équipe n’avait pas l’argent nécessaire. J’ai attendu de semaine en semaine. Au final je ne pouvais pas continuer comme cela et il fallait que je prenne une décision. Quand j’ai eu la proposition de rejoindre le Curepipe Starlight, j’ai accepté », explique le technicien français. Il aura du pain sur la planche avec sa nouvelle équipe. Dernière de la Barclays Mauritius Premier League, avec seulement 5 points pris en 10 matchs (voir page 78), la formation curepipienne sera opposée à Petite-Rivière-Noire FC dimanche. L’objectif est clair pour Bernard Bodiot : « Nous devons commencer à gagner afin d’assurer notre maintien. Il faut également retrouver l’esprit d’équipe. J’ai eu quatre séances d’entraînement avec les joueurs. Il y a du progrès. L’entente entre eux se porte mieux et c’est bon signe pour la suite », explique-t-il. L’arrivée du Français fait suite à la mauvaise saison du Curepipe Starlight SC, souligne son directeur, Sarjoo Gowreesunkur. Ce dernier assumait le rôle d’entraîneur avant l’arrivée de Bernard Bodiot. « En tant que responsable, il fallait que je me demande pourquoi un club comme le Curepipe Starlight, avec les moyens et les joueurs dont il dispose, se trouve dans une telle situation ? Peut-être avais-je trop à faire ? Il fallait que je prenne une décision. J’ai parlé à Bernard Bodiot. Il m’a expliqué les problèmes auxquels il était confronté et je lui ai proposé de rejoindre le Curepipe Starlight. J’espère que la roue tournera pour nous », précise Sarjoo Gowreesunkur.
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