[Diaporama] La grande épopée de…BLACK BELTS FC: La fierté de Cité Martial

By Naushad Korimdun Lundi 21 Décembre 2015 Football , Football Local , O commentaire 0 views
La simple mention du nom de Black Belts Football Club fait trembler les adversaires au grand bonheur de ses milliers de supporters. Cette formation vieille de 45 ans et issue de la Cité Martial, a régné en maître de 1970 à 1990. Aujourd’hui, elle poursuit l’aventure en D2 régionale. [dropcap]C’[/dropcap]est en 1970 qu’Ahmad Santally, aidé pour Monaf Fakira, a créé Black Belts FC. « On a débuté sous le nom d’Eleven Stars sur ce qui est aujourd’hui le terrain synthétique de la rue Magon, alors appelé ‘carré’. Par la suite, on a pris le nom de Black Belts, sans doute gagné par la fièvre de Kung Fu de ces années », se rappelle Ahmed Basser, alias ’Médo’, buteur hors pair de sa génération. Pour sa première sortie officielle face à Brighton de Vallée-des-Prêtres, les Goolam Boolaky, Renaud Lily, Jay Parmessur, Fareed Charbon et autres Michaël Chung infligent un cinglant 6-2 aux visiteurs. « À partir de là, ce qui est maintenant connu comme le stade Mamade Elahee est devenu notre territoire. On gagnait 9 fois sur 10 et Black Belts était invaincu de 1976 à 1982 », avance Iqbal Sheik Bhatun, surnommé ‘Cola’, un défenseur redouté. Ainsi, trois fois par semaines les Wahed Deedarun, A. L’Enclume et autres Imran Oozeer s’entraînaient de 16 à 19 heures sur le terrain de Cité Martial, sous la houlette d’Ahmad Santally. « Un autre jour, on montait en courant jusqu’au lieu appelé ‘plateau’ et les trois autres jours restants, on tapait dans le ballon au ‘carré’ », se souvient Yousouf Dostally, un des dirigeants de l’équipe.

Battre les Muslim Scouts

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"63920","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-10938","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"660","height":"330","alt":"Iqbal Sheik Bhatun et Ahmed Basser."}}]] L’équipe de la banlieue de Port-Louis a évolué en noir et blanc, en grenat/bleu, en rouge et noir, et vert et blanc. Elle a été très souvent patronnée par le Magasin Monaco, Mahmad Nanhuck et Reza Peeroo. « Nous avons été 23 fois champions de la Plaine Verte et vainqueur d’une vingtaine de tournois locaux. En 1978, lors de la ligue ASPV, on a remporté 14 victoires et concédé un nul, inscrivant plus de 100 buts », ajoute Ahmed Basser, buteur emblématique de Black Belts. Dans la foulée, l’équipe a produit des talents comme John Decotter et Hassen Dilmohamed, deux anciens de l’élite. Durant l’épopée de Black Belts, il y a eu des victoires mémorables. Comme le 9-1 infligé au Eastern, ou la victoire sur les Muslim Scouts, champion de 1976 (2-1). « Notre série de six années sans défaite a connu un arrêt brusque face au Polar Star, 1-4 », raconte ‘Cola’. Dans les années 1990, l’âge de ses fondateurs se faisant sentir, Black Belts FC va connaître une petite descente en enfer. Avant de sortir la tête hors de l’eau, à… Baie-du-Tombeau cette fois. « Comme on a eu une manque aigue de jeunes joueurs depuis 1990, au lieu de laisser couler Black Belts, on a bougé vers le terrain Swan, à Baie-du-Tombeau. Aujourd’hui, c’est Reshad Carrim et Alvin Petrapermal qui assurent la bonne marche de l’équipe », souligne ‘Médo’, employé à la mairie de Port-Louis.

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