
Alma Action Group FC est une équipe de football avec un concept moderne de régionalisation. Mise sur pied en 2001, elle a connu un parcours flatteur, sous la férule de son fondateur, Sunil Sonea.
Pris entre deux grosses agglomérations, Saint-Pierre et Quartier-Militaire, Alma est un havre de paix en lui-même. En 2001, l’ancien arbitre Dharam Rama et Sunil Sonea décident de monter une équipe de football. Ils bénéficient du soutien de Radio Plus. Lors de sa première sortie, L’Alma Action Group (AAG) bat Bolton SC sur le score de 2-0. La formation de Nazir Toorabally va vite se faire remarquer.
« On a joué partout à travers l’île. Durant nos sorties, on a déjà battu St Julien Espoir par 6-0, Le Défi Media Group par 4-1. Mais ce dernier a repris sa revanche 1-4 », se rappelle Sunil Sonea.
L’AAG est affiliée avec le régional de Moka de la MFA. Il a fait partie de la première division de ce régional. Depuis sa création, cette formation mokassienne a évolué au sein du régional et a été sacrée championne en 2013. Les deux dernières années, elle a fini 4e en D1. Durant l’épopée de l’AAG FC, plusieurs anciens Internationaux ont joué pour les bleu et orange. Ils ont pour noms : Jose Triton, Reza Kurmoo, Clarel Moonsamy, Alain Patient, Alain Rodolphe, Ralala, Christopher Perle et Dario Sutton.
Récemment, l’AAG FC a conclu un accord d’entente avec un corps paraétatique, soit la ‘Waste Water Management Authority’. Un gros coup, afin de prendre part aux compétitions réservées aux sports corporatifs. Une quinzaine de joueurs vont rejoindre l’AAG FC dès ce mois. « Le but est de créer une équipe A et une équipe B, afin de promouvoir et relancer le football et permettre aux joueurs de cette firme de jouer dans les compétitions nationales », explique Sunil Sonea. Plusieurs joueurs, recrutés par AAGFC, évoluent déjà en D1 et D2 nationales.
Justement, « ce nouveau Sunrise », comme le dit si bien Sunil Sonea, veut remporter le championnat régional de Moka pour la saison 2015-2016, « avant d’aller vers d’autres cieux ».
Si actuellement l’AAGFC s’entraîne au rythme de trois fois par semaine, sur leur terrain fétiche, cela peut passer à cinq sessions par semaine en 2016. « Si on veut commencer par devenir semi-professionnel, il faudra se mettre au diapason d’une équipe moderne et avec le regard résolument tourné vers l’avenir », conclut Nazir Toorabally, autre cheville ouvrière de l’AAG.
Le club compte réaliser un recrutement massif, cette année, pour monter les divisions et jouer dans la cour des grands.