[Diaporama] La grande épopée de...Everton FC: La fierté de Terre-Rouge

By Naushad Korimdun Lundi 11 janvier 2016 Football , Football Local , O commentaire 0 views
Huit fois champion, Everton FC de Terre-Rouge est l’une des plus grandes équipes de la localité. Que du chemin parcouru. Raymond Thurin, Maurice Bernard et Deochand Jeeboth ont fondé l’équipe d’Everton il y a 53 ans. [dropcap]«O[/dropcap]n a donné ce nom d’Everton à notre équipe, en hommage à Alan Ball, capitaine d’Everton et champion du monde avec l’Angleterre en 1966 »,raconte Deochand Jeeboth, ancien employé de la propriété sucrière de Notre-Dame. Le premier match de l’équipe d’Everton s’est soldé par un nul 1-1. Pourtant, elle avait un adversaire assez coriace en face, en l’occurrence Blue Bird. « Chaque joueur contribuait 50 sous par mois afin d’acheter des maillots et des équipements », se souvient Fabien Marc Walter. Lentement mais sûrement, les ‘Bleus de Terre-Rouge’ ont su imposer leur suprématie sur cette partie de l’île. Cette équipe compte plusieurs titres de champion de la localité, notamment en 1974, 1979, 1987, 1989, 1991, 1992, 1993 et 1997. En sus de cela, Everton a remporté plusieurs autres tournois. « Nous avons gagné plusieurs tournois à Quatre-Bornes, Bramsthan, Montagne-Longue, Roche-Bois, Triolet, L’Espérance, Roches-Noires et Plaine- des-Papayes, entre autres. Et à maintes reprises, Everton a remporté la Coupe de l’Indépendance », explique Deochand Jeeboth, qui s’est reconverti en cultivateur et vendeur de légumes. Everton avait trois équipes sous sa tutelle dans les années 80. « Il y a Everton elle-même, Swansea et Blackburn. Ces deux derniers clubs servaient de pépinière à Everton », déclare Gunness Jeeboth, fils du fondateur d’Everton. Les Bleus avaient leur propre terrain à eux, connu comme terrain d’Everton, mais jouaient aussi sur la plaine Gazelle. Parmi les joueurs qui ont marqué l’histoire de cette équipe, on retient les noms de Laval Bengali, Régis Charbon, Antoine L’Enclume, les frères Bissessur, Nicole Maunick et John Jean-Louis.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"69548","attributes":{"class":"media-image wp-image-11212","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"250","height":"436","alt":"Deochand Jeeboth (\u00e0 droite), fondateur du club d\u2019Everton Fc, en compagnie de son fils. "}}]] Deochand Jeeboth (à droite), fondateur du club d’Everton Fc, en compagnie de son fils.

« À cette époque, les jeunes se battaient pour faire partie de l’effectif. Il y avait la discipline, la rigueur et le respect, des qualités et valeurs qui se sont effritées depuis », fait ressortir Nicole Maunick. L’équipe a connu des hauts et des bas. Everton a déjà infligé une fameuse 12-2 à Chelsea de Riche-Terre, mais s’est fait corriger par White Eagle de Baie-du-Tombeau, 7-1. « On a joué et battu les vétérans de la Fire Brigade par 3-0, mais on s’était fait battre par les Hindu Cadets, 3-1. « Everton a déjà disputé trois matchs en trois jours et a enregistré autant de victoires », se rappelle Sunil Jeeboth. Dans la localité, seules deux équipes, Terre-Rouge United et Filature, parvenaient à tenir tête à Everton .« Une rencontre à domicile attirait au moins 500 spectateurs, 1 200 pour une finale », confie l’ancien joueur Rajesh Jeeboth, un autre fils de Deochand Jeeboth. Aujourd’hui, Everton ne dispose plus que d’une équipe de vétérans.

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