À 40 ans, Ludovic Carré donne encore du fil à retordre à ses adversaires sur le terrain. Nommé entraîneur national de l’équipe jeune, le pensionnaire de l’AS Vacoas-Phoenix compte bien relever les défis qui l’attendent.
Racontez-nous votre parcours sportif ?
J’ai commencé le handball vers les années 93-94. Il manquait un joueur au sein de l’équipe de Curepipe Fighters, un ami m’a proposé de rejoindre ce club et j’ai accepté. Je pratiquais déjà le basket-ball à l’époque. J’ai ensuite rejoint les Curepipe Rangers, avec qui j’ai pu obtenir deux titres de champion.
En 2000, j’ai évolué dans le championnat suisse avec l’équipe de Crissier pendant plusieurs mois. De retour au pays, j’ai fait un peu le tour des clubs, notamment l’Union Sportive de Beau-Bassin/Rose-Hill (entre 2001 et 2004), le Curepipe Starlight avant de revenir à l’USBBRH. J’ai décroché plusieurs titres de champion avec la formation de la ville sœur. Je n’ai pas beaucoup joué en 2014. L’année dernière, j’ai intégré l’AS Vacoas-Phoenix, qui est composée majoritairement de jeunes et nous avons terminé le championnat à la 3e place.
Une compétition qui vous a marqué ?
Les Jeux des îles de l’océan Indien de 1998, où l’équipe de Maurice avait remporté la médaille de bronze. Ce fut le seul rendez-vous indianocéanique où j’ai participé.
Votre plus grande déception ?
Même dans la défaite, je reste positif. Ce n’est pas tout de même la fin du monde. J’essaie de tirer des leçons d’une défaite afin de ne pas répéter les mêmes erreurs à l’avenir.
Votre source de motivation ?
Ma passion pour le handball et la bonne relation que j’entretiens avec l’équipe de la Cressonnière me motivent. J’évolue de temps à autre au sein de l’équipe réunionnaise pour les rencontres amicales.
La plus belle chose qui vous est arrivée ?
Je suis un homme comblé. Je suis papa de deux merveilleux enfants, j’ai une épouse formidable, j’ai ma maison et un travail. Je mène une vie tranquille.
Votre souhait le plus cher ?
Le gouvernement doit investir davantage dans le sport. Le sport coûte énormément et il faut injecter de l’argent pour obtenir les résultats escomptés. Il faut se rendre à l’évidence que le sport est en chute libre, mises à part quelques disciplines qui arrivent à sortir la tête de l’eau. Mon souhait est que les Mauriciens aient une vie saine et pratiquent davantage le sport.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"69616","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-11374","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"413","alt":"Ludovic Carr\u00e9"}}]]Êtes-vous superstitieux ?
Pas du tout.
Quelle place occupe Dieu dans votre vie ?
Dieu est toute ma vie.
Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
Changer la façon d’agir des politiciens.
Ce qui vous attire le plus chez une femme ?
Son physique mais aussi son comportement, son intelligence et sa manière de penser.
La politique vous intéresse-t-elle ?
Ma politique c’est le sport.
Votre péché mignon ?
Je dois manger un ‘mine bouilli’ tous les jours pour me sentir d’attaque. Il y a également le poker en famille.
Votre passe-temps ?
Je suis accro aux jeux vidéo. Je joue souvent à FIFA et à PES avec mon fils. J’aime bien regarder les films aussi.
Votre artiste préféré ?
Francis Cabrel.
Votre style de musique ?
Tout sauf le ‘hard rock’ et la techno.
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Vous chantez ?
Je ne chante pas.
Votre animal préféré ?
Le chien. J’ai un ‘petit’ Rottweiler de 80 kg.
Votre équipe de foot préférée ?
Je n’ai pas d’équipe préférée, mais j’ai de l’admiration pour un joueur de handball qui est Ivano Balić.
Vos attentes du sport mauricien ?
Nous avons des sportifs qui ont le potentiel d’évoluer au plus haut niveau.
Il faut les encadrer et mettre les moyens à leur disposition pour qu’ils puissent atteindre leur objectif. Le football mauricien va mal et il faut prendre le taureau par les cornes pour améliorer la situation. Tous les Mauriciens rêvent d’avoir une sélection de football digne de ce nom.
Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays…quelles seraient vos priorités ?
Relancer les centres de formation dans les différentes disciplines. La formation est l’un des piliers de développement et il est impératif d’y accorder beaucoup d’importance. Les professeurs d’éducation physique doivent avoir une formation adéquate pour qu’ils puissent initier les jeunes au sport dans les établissements scolaires.
Une citation dont vous vous inspirez toujours ?
« Le lion marche seul tandis que les moutons marchent en troupeau. »
Quel est votre plus grand rêve ?
La réussite académique et sportive de mes enfants.
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