[Diaporama] Le Sport et La Femme - Lydie Chimier-Isabelle: Le sport dans le sang

Lundi 25 janvier 2016 Handball , Sports collectifs , O commentaire 0 views
Issue d’une famille de sportifs, Lydie Chimier-Isabelle n’a pas échappé à la règle. Aujourd’hui ‘sports coach’ de handball au ministère de la Jeunesse et des Sports, elle partage ses connaissances avec les plus jeunes. Former les jeunes est sa passion. Les Lorettes, le collège Darwin, Friendship en faisant un détour par Flacq, Lydie Chimier va d’école en école pour former les jeunes en handball. « J’aime beaucoup travailler avec les jeunes, surtout quand ils sont motivés. J’assure également la formation des jeunes au gymnase de Phoenix. J’ai des élèves déterminés à réussir. Ils s’investissement pleinenement dans le sport et c’est très encourageant pour moi en tant que coach », explique Lydie Chimier-Isabelle. Si c’est le handball qu’elle enseigne, ce n’est pourtant pas par cette discipline qu’elle a commencé. Au collège, Lydie pratiquait de l’athlétisme, notamment les sprints du 100m et 200m. Elle jouait aussi au volley-ball avec l’équipe de la police, avec celle du collège Lorette de Port-Louis et l’équipe de Joinville.
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C’est par hasard qu’elle a découvert le handball, nous dit-elle. « L’équipe de la police jouait également au hand-ball. C’est là que j’ai découvert ce sport. Ensuite, j’ai été professeur d’éducation physique au collège Friendship pendant 10 ans. C’est là que le DTN Bertin Andriamiharinosy est venu me voir pour savoir si le handball m’intéressait. J’ai d’abord rejoint l’équipe de Beau-Bassin\Rose-Hill, où j’ai joué pendant 3 ans. Ensuite j’ai commencé à initier les jeunes à cette discipline », explique Lydie Chimier-Isabelle. Entretemps, Lydie Chimier-Isabelle a continué son histoire avec le volley-ball. Elle a intégré la formation des Rangers. Jouant en tant que libéro, elle a également participé à la Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien aux Seychelles. Employé en tant que « sport coach » au ministère de la Jeunesse et des Sports, elle a également coordiné des évènements tels que les Jeux de l’Avenir. Son amour pour le sport lui vient de son père Steven, qui faisait du cross. Lydie Chimier-Isabelle est devenue fan d’une multitude de sports. « J’aime le football, le rugby, la gymnastique, j’aime regarder les Jeux olympiques ou encore les Championnats du monde. Toutefois, je préfère regarder un match de volley. J’ai aussi commencé à pratiquer l’haltérophilie, mais j’ai dû arrêter à cause d’un problème de santé », explique-t-elle. Issu d’une famille de sept enfants, un des frères de Lydie est Jonathan Chimier, premier Mauricien à s’être qualifié pour une finale olympique au triple saut. Elle s’en souviendra toue sa vie, nous dit-elle. « Même après des années, quand j’y repense, cela me donne des frissons. Pour moi, c’est comme si il avait gagné. C’était un grand moment de joie pour toute la famille. Ensuite, je me suis dit, si Jonathan a pu le faire, pourquoi pas d’autres après lui, qui pourraient aussi représenter Maurice à une finale olympique », souligne fièrement Lydie Chimier-Isabelle. Marié à Jocelyn, Lydie à un fils, Jeremie. Ce dernier est également fan de sport. « Jeremie est en forme 4. Je ne l’oblige pas à faire du sport, mais cela me fait énormément plaisir qu’il le fasse. De nos jours, souvent les enfants sont pris avec leurs téléphones ou leur console. Jeremie s’intéresse à l’athlétisme et surtout au sprint. Le sport et les études marchent de pair », précise Lydie Chimier-Isabelle.
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Elle se souvient que quand elle était jeune, elle a dû faire des sacrifices. «  Je voulais, à tout prix, faire du sport, mais il fallait aussi que je réussisse dans mes études. Au cas contraire, mes parents m’auraient dit d’arrêter avec le sport. Je devais donc trouver un moyen pour allier les deux. Des fois je me reveillais très tôt pour étudier, avant d’aller à l’école. Tout cela, juste pour avoir de bonnes notes et que mes parents me laissent continuer avec le sport », avance cette ‘sport coach’. Aujourd’hui, Lydie Chimier-Isabelle prend beaucoup de plaisir à transmettre son savoir à tous ceux qui veulent apprendre. Elle bouge partout à travers l’île pour former les handballeurs de demain.

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