Ambitieuse, Yasmine Timol rêve de changer la perception du basket mauricien. Jeune joueuse en présélection, cette étudiante du Bocage International School, rêve de redonner ses lettres de noblesse à la discipline.
[dropcap]O[/dropcap]utre le basket, elle pratique d’autres sports à chaque fois que le temps le lui permet.
C’est dans le cadre enchanteur du Domaine de la Grave que Yasmine Timol se ressource. La jeune étudiante vient à peine de recevoir ses résultats du ‘School Certificate’. « J’ai obtenu 8 unités », lance-t-elle en souriant. Jongler entre ses études et ses différentes disciplines sportives lui demande un emploi du temps très particulier. Entre le karaté, le basket et l’athlétisme, il est vrai qu’elle n’a plus une seconde à elle.
« J’adore le sport. Même en Form 5, j’ai opté pour le module sportif aux examens. Et mes professeurs me le répètent toujours : le sport, c’est la meilleure école de la vie. » Il faut dire qu’à l’école, ses enseignants sont compréhensibles et lui laissent un peu le champ libre pour qu’elle puisse s’épanouir dans sa discipline.
Quant au basket, elle l’a découvert à l’âge de 11 ans. « Mes coaches à l’école m’ont dit qu’ils me trouvaient douée pour cette discipline. J’ai suivi leurs conseils et j’ai persévéré dans ce sport. » Le résultat est saisissant. En six ans de pratique, elle brille déjà avec la présélection nationale, sous la férule du DTN Charles Tassin.
Toutefois, la jeune sportive a le cœur qui balance entre le karaté et le basket. « J’ai commencé le karaté à l’âge de 7 ans. Cette discipline n’est pas uniquement un sport, c’est, avant tout, une façon de vivre. »
Mais, Yasmine Timol s’est mis un objectif en tête. Celui de faire du basket un sport populaire et surtout compétitif. « Mon coach à l’école, Karina Vencatasamy a joué au sein de la sélection nationale pour les Jeux des îles. Et, elle m’a dit qu’à présent, c’est à mon tour de faire de mon mieux pour défendre les couleurs de l’île. Je sais que Maurice n’est pas vraiment au top dans cette discipline, mais il faut changer cela. Il est vrai que les entraînements sont fatiguants, mais il faut persévérer. On fait en sorte de nous amuser pour ne pas penser à la fatigue. » Elle renchérit en ajoutant : « Vous savez, les gens disent souvent, when people tell you you can’t do something, it’s a reason for you to do it. C’est mon leitmotiv, et je pense que j’arriverai un jour à changer la perception que les personnes peuvent avoir du basket local. »
Toutefois, elle sait que la route est encore longue avant d’arriver à atteindre ce but. La première étape sera de décrocher une place en sélection nationale. Yasmine y est presque…