Le championnat féminin de première division a repris ses droits le 17 janvier. Parmi les dix équipes qui forment la ligue féminine, trois clubs, à savoir le Pamplemousses SC, l’ASPL 2000 et Chamarel SC, ont dans leurs effectifs des joueuses, mères et filles.
[dropcap]M[/dropcap]arina et Sophie Defoix évoluent au sein de l’AS Port-Louis 2000. La mère Marina, dans la quarantaine, est capitaine de l’équipe et évolue au cœur de la défense portlouisienne. Sa fille Sophie, âgée de 18 ans, joue en attaque. Cela fait environ trois ans que Marina se passionne pour le football, nous dit-elle. « Je suis Rodriguaise. Auparavant, je pratiquais le judo. Pour ce qui est du football, l’attaquant de l’ASPL 2000, Ludovic Lafoudre, m’a demandée si cela m’intéresserait de jouer. Je me suis dit pourquoi pas, et c’est comme ça que tout a commencé », nous indique cette fan de Liverpool.
Pour ce qui est de Sophie Defoix, elle ne joue au football que depuis un an. Auparavant, elle n’aimait même pas ça. « C’est le coach Sydney Papillon qui m’a incitée à jouer au football. Si au départ, je n’aimais pas ça, j’y ai ensuite pris goût », souligne-t-elle.
L’entente mère et fille se passe à merveille, précise Marina. « Avec ma fille, nous jouons comme deux amies. Je lui explique quoi faire à l’entraînement quand elle ne fait pas quelque chose correctement. Bien sûr, quand nous sommes sur le terrain, nous venons pour gagner, mais nous jouons avant tout pour l’amour du sport », explique la maman. Par ailleurs, la benjamine de Marina, Hillary, joue également au foot. Âgée de seulement 11 ans, elle joue au football depuis plus longtemps que sa maman, précise Marina.
L’équipe sudiste de Chamarel SC possède aussi dans ses rangs deux perles rares. Brunette Dony, la trentaine, footballeuse depuis l’âge de 8 ans, a transmis le virus à sa fille, Anaïs, âgée de 17 ans et qui a rejoint l’équipe depuis l’année dernière.
Les deux femmes ont conjugué leur amour pour le football dans la même équipe. Sur le terrain, Brunette organise le jeu comme elle peut le faire à la maison. Elle conseille, rassure, encourage et donne l’exemple aux filles qui l’entourent sur le rectangle vert. « La particularité du foot féminin est que le jeu est très souvent porté vers l’avant. Parfois, en fonction de la situation d’un match, il faut savoir défendre pour conserver le score, mais les filles attaquent toujours plus », souligne cette habitante du village Le Morne.
