Maurice sera sous le feu des projecteurs avec la tenue du championnat du monde des clubs de rugby à 10 les 18 et 19 juin prochain. Le Président de Rugby Union Mauritius, Kevin Venkiah, veut promouvoir davantage ce sport.
Racontez-nous votre parcours dans le sport ?
J’ai joué un peu au rugby, mais j’étais plus footballeur. J’ai joué en deuxième division avec le club de Savigny-sur-Orge. Plus tard, j’ai fait la connaissance de Bernard Laporte et c’est lui, qui m’a enseigné les rudiments du management du rugby. J’étais actionnaire du club de Bordeaux-Bègles, avant de devenir actionnaire majoritaire et ensuite président du club. J’ai eu un accident cardio-vasculaire et j’ai tout arrêté. En 2008, je suis rentré à Maurice et j’ai pris la présidence de la ‘Rugby Union Mauritius’. Depuis, je note avec plaisir que davantage de personnes se sont mises à pratiquer ce sport.
Une compétition qui vous a marqué ?
Il y en a eu plusieurs. Premièrement, la finale de la Coupe du monde 1995 en Afrique du Sud. Il y a aussi eu la dernière finale de Toulon contre le Racing, qui était un match extraordinaire. Pour ce qui de Maurice, la victoire de notre sélection contre la Tanzanie était également un moment fort. Il ne faut pas oublier la victoire de la sélection féminine l’année dernière dans l’AfrAsia International 7’s Rugby Tournament que nous avions organisé à Maurice.
Votre plus grande déception ?
La finale du tournoi de la Conféderation africaine de rugby que nous avons perdu face au Zimbabwe. Nous ne méritions pas de perdre.
Votre source de motivation ?
Voir les enfants jouer au rugby. C’est un sport qui se déroule dans un esprit de camaraderie et dans le respect d’autrui. Le fait de pouvoir partager ces valeurs avec les enfants me rend heureux.
La plus belle chose qui vous est arrivée dans votre vie ?
La rencontre avec ma femme et la naissance de mes enfants.
Votre souhait le plus cher ?
Que la sélection mauricienne de Rugby puisse un jour participer à la Coupe du monde et aux Jeux olympiques.
Êtes-vous superstitieux ?
Oui, très superstitieux. Quand il y a une pénalité, je ne regarde pas. J’écoute la réaction du public pour savoir ce qui se passe.
Quelle place occupe Dieu dans votre vie ?
Je suis très croyant mais pas très pratiquant.
Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
Je mettrais un terme à la guerre partout dans le monde.
Ce qui vous attire le plus chez une femme ?
Ce qui m’a attiré et qui m’attire toujours chez ma femme : sa personnalité, sa gentillesse, son respect, son sens de l’écoute et sa beauté.
La politique vous intéresse-t-elle ?
Non, pas du tout.
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Le bon vin, surtout le Bordeaux.
Votre week-end idéal ?
Prendre l’avion un vendredi pour Rodrigues avec ma femme et mes enfants et passer un bon week-end.
Votre passe-temps ?
Le golf est une discipline que j’aime beaucoup. Le cinéma figure également parmi mes passe-temps.
Votre artiste préféré ?
Phil Collins.
Votre style de musique ?
Le pop, le rock et le séga.
Vous chantez ?
Non, jamais.
Votre plat préféré ?
Le curry de poulet et la paella.
Votre animal préféré ?
Je n’en ai pas et je ne suis pas très fan d’animaux.
Votre équipe de rugby préférée ?
J’en ai plusieurs. Le RC Toulon, le Racing, le Stade Français et évidemment Bordeaux-Bègles.
Vos attentes pour le sport mauricien ?
Que tout le monde se serrent les coudes pour le progrès du sport. Ce n’est qu’ensemble qu’on arrivera à faire évoluer les choses. Aussi, il faut toujours rester humble.
Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays…quelles seraient vos priorités ?
Je pense que chaque ministre a sa vision et sa manière de faire les choses et on ne peut pas plaire à tout le monde. Pour ma part, je ne ferais jamais de politique. Je ne souhaite donc pas faire des commentaires sur cet aspect.
Une citation dont vous vous inspirez toujours ?
« Le rugby, c’est un sport de voyous pratiqué par les gentlemen » et « l’important est de participer ».
Votre rêve ?
Réaliser toutes les choses que je veux avant de mourir.
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