Les dirigeants des écoles de foot de Port-Louis tirent la sonnette d’alarme sur la situation actuelle. Ils déplorent le manque de considération du ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Mauritius Football Association.
Lors d’un point de presse tenu jeudi au Centre socoal Marie Reine de la Paix, les dirigeants ont fait le point sur la situation des écoles de foot de Port-Louis. Sur dix écoles de foot seulement deux sont opérationnelles et les autres sont en voie de disparaître. Ramesh Motilall, responsable de l’école de foot du Champ-de-Mars a sollicité une rencontre avec le ministre Yogida Sawmynaden mais attend toujours une réponse.
« Nous souhaitons rencontrer le ministre pour lui exposer nos problèmes et essayer dans le mesure du possible trouver une solution »,fait-il ressortir. Ce dernier n’est nullement satisfait de la raison avancée par le ministère concernant le non fonctionnement des huit écoles de foot soit un manque de financement. « C’est triste pour la soixantaine de jeunes qui fréquentent ces différentes écoles de la capitale », lâche t-il.
Harold Appasamy, responsable de l’école d’Abercombie abonde dans le même sens. « Nous ne formons pas uniquement les jeunes joueurs mais nous les aidons également sur le plan éducatif et social. Nous voulons surtout leur guider dans leur orientation », déclare t-il.
Même son de cloche pour Nizam Nasroollah de l’école de Vallée-Pitot. « Nous faisons tout pour encadrer ces jeunes afin qu’ils ne tombent pas dans les fléaux tels que la drogue», précise t-il. Ce dernier se dit prêt à tenir une manifestation pacifique devant les locaux du MJS au cas où les autorités ne réagissent pas.
Du coté du MJS et de la MFA, on laisse entendre qu’on suit de près ce dossier. « Nous voulons voir les forces et les faiblesses des écoles de foot. C’est la raison pour laquelle que nous avons ouvert que deux écoles par région en plus d’un centre technique régional. Les autres écoles seront ré-ouvertes après. Tant au niveau du ministère et de la Fédération, nous avons à cœur l’encadrement des jeunes footballeurs » explique Rajen Dorasami, le coordinateur des écoles du MJS.