[Diaporama] De la passion à l’amour: Quand le sport joue les cupidons

C’est dans le sport qu’ils ont trouvé leur bonheur. Pas uniquement sous la forme de médailles ou de trophées. Mariés ou en couple, ils sont nombreux ceux qui ont trouvé l’amour sur leur propre terrain de jeu. Voici les histoires de Rajessen et d’Aarti, de Nathalie et de Nicolas ou encore de Kimberley et d’Ian. C’est la passion du tennis de table qui a rapproché Rajessen Desscann et Aarti Gulrajani. « En mars 1999, lors d’un déplacement à La Réunion, nous avons décidé de nous donner une chance d’être ensemble. Et c’est toujours le cas, 17 ans après », confie Rajessen. Et les fruits de cet amour se prénomment Nikhil et Nishan. L’entraîneur national avoue que c’est aussi le fait de se voir tous les jours à l’entraînement ou sur les sites de compétition qui a fait que cet amour grandisse entre eux. Il raconte également que durant leur carrière, ils assistaient toujours aux rencontres de l’un comme l’autre afin d’encourager leur partenaire le mieux possible. Toutefois, ils ont aussi eu à s’affronter pour décrocher une médaille d’or lors des Jeux des îles de 2003 en double mixte. « J’ai été associé à Isabelle André alors qu’Aarti a joué aux côtés de Jean-Michel Appasamy. À cette époque, j’avais déjà remporté deux médailles d’or et le public pensait que j’allais donner la chance à Aarti de remporter le double mixte. Néanmoins, je suis resté sincère avec ma partenaire et on a tout fait pour remporter la finale. Juste après ma victoire, j’ai vu ma future femme fondre en larmes parce qu’elle pensait que j’allais la laisser gagner. Mais, le sport a pris le dessus sur notre amour. » Quant à Nathalie L’Etendrie, elle n’aurait jamais pensé que celui à qui elle allait dire ‘oui’, en janvier dernier, se trouvait juste à quelques filets d’elle. Son époux, Nicolas Laurette, évolue également dans le milieu du volley-ball. En 2007, ils représentent Maurice à Tananarive, Madagascar, lors des Jeux des îles. Mais, rien ne laissait présager qu’une longue histoire d’amour allait pointer le bout de son nez. « À cette époque, nous n’étions que de simples amis de sélection. » Un an plus tard, c’est sur le banc de l’université qu’ils commencent à faire plus ample connaissance. « J’allais entamer mes études alors que, lui, les terminait. » En 2009, ils ont décidé que leur amitié allait prendre une autre tournure. Nathalie avance qu’ils ne passent pas uniquement leur temps à parler de volley-ball. « Nicholas est un passionné de plongée, et il m’a initiée. » Elle précise également que même si la passion pour le volley existe entre eux, ils devront tôt ou tard passer le relais. « Nous devons aussi nous organiser pour l’après. » Pour le moment, elle continue à défendre les couleurs de l’Azur SC alors que son époux, lui, poursuit l’aventure avec le Quatre-Bornes VBC.

Le coup de foudre

Justement, en début de cette année, hormis leur mariage, ils ont aussi partagé un moment très fort grâce à leur discipline. « Nous avons tous les deux remporté la Charity Cup », ajoute-t-elle en souriant. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"86757","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-12960","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"350","height":"305","alt":" Kimberley et Ian."}}]]Autre sportive, qui a le sourire dès que l’on évoque le nom de son compagnon, c’est bien Kimberley Le Court de Billot. La jeune cycliste, qui se trouve en ce moment en Espagne avec le club professionnel de Bizkaia Durango Pro Team, a le cœur gros en évoquant le nom d’Ian Pienaar. Si elle ne croyait pas au coup de foudre, depuis 2014, elle y croit. « Ian était venu participer au Tour de Maurice avec l’équipe sud-africaine de Jaco Ferreira. J’ai demandé à ce dernier si je pouvais intégrer son équipe, étant à la recherche d’un club pour rouler lors de cette compétition. Et quand mon regard a croisé celui d’Ian, j’ai su qu’on allait bien s’entendre. » Après le Tour, elle est restée en contact avec son nouvel ami. « On se parlait souvent. Puis, j’ai intégré mon club en Afrique du Sud. Et depuis, on ne se lâche plus », confie-t-elle. La jeune cycliste soutient qu’il est même sa plus grande inspiration. Tout comme Kimberley, le jeune homme a une passion sans bornes pour le vélo. « L’année dernière, il a entamé le début de la saison au sein d’une équipe française alors que j’étais en Belgique. La séparation a été dure. Mais, nous devions le faire pour le vélo. » À présent, si elle dévale les pistes espagnoles, elle sait qu’elle pourra toujours compter sur celui qui s’est très vite intégré à sa vie. « Toute ma famille l’adore. Même ma grand-mère ». À l’image de ces couples, ils sont plusieurs sportifs à Maurice qui ont trouvé l’âme sœur dans leur discipline de prédilection.